samedi , 18 mai 2024

Affaire de trafic de drogue : le ministère public dément les rumeurs visant des personnalités et des institutions nationales, une enquête est en cours

Le Parquet général près la Cour d’appel de Casablanca vient d’ordonner l’ouverture d’une enquête « suite à la diffusion d’informations erronées sur l’implication de personnalités et d’institutions nationales dans une affaire de trafic international de drogue, dans le cadre de laquelle 25 personnes ont été déférées devant le parquet ». Une initiative qui vise à mettre fin aux rumeurs Insidieuses ayant accompagnées cette affaire depuis son déclanchement et qui cherchent à porter atteinte à des personnalités et des institutions nationales.

Dans un communiqué rendu public dans la soirée du mardi, le Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca précise que « l’ouverture de cette enquête est intervenue après que le Parquet ait pris connaissance de contenus diffusés sur certains réseaux sociaux imputant des accusations à des personnalités et à des institutions nationales, avançant leur implication dans l’affaire liée au trafic international de drogue, dans le cadre de laquelle 25 individus ont été déférés devant ce parquet, dont certains sont des parlementaires, en charge de la gestion de collectivités territoriales ou encore des fonctionnaires chargés de l’application de la loi ».

Largement suivie par les médias, cette affaire avait déjà fait l’objet d’un communiqué du Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca le 24 décembre dernier. Un document dans lequel le responsable judiciaire avait annoncé, les conclusions préliminaires de l’enquête menée dans le cadre de cette affaire selon les procédures judiciaires prévues par la loi, sous la supervision de ce Parquet, ainsi que le nombre des individus présumés impliqués qui sont soumis actuellement à l’enquête menée par le juge d’instruction sur la base de la requête qui lui avait été présentée par le parquet concernant les faits qui leur sont reprochés, chacun en ce qui le concerne.

« Par conséquent, les informations relayées par certains articles et sites électroniques au sujet de l’implication de personnalités et d’institutions nationales dans cette affaire sont de pures allégations et informations erronées qui engagent la responsabilité juridique de leurs auteurs au regard des assertions et allégations qu’elles contiennent en attribuant des accusations non fondées aux personnes et institutions précitées, outre les diffamations et l’atteinte à leur réputation », précise le procureur dans son deuxième communiqué.

Le même document souligne que les services de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) se chargeront de mener l’enquête dans l’objectif d’identifier les personnes impliquées dans leur fabrication et leur diffusion, quel que soit le moyen utilisé à cet effet. « Une fois l’enquête achevée, les effets juridiques appropriés seront établis à la lumière de ses résultats », précise le procureur dans une démarche qui dénote la ferme volonté de mettre fin à la campagne de diffamation ayant accompagnée cette affaire depuis ses débuts.

 

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