Dans l’univers impitoyable du football, lorsqu’une équipe sombre dans les profondeurs du classement, son entraîneur tente parfois un coup de poker désespéré : faire entrer un joueur controversé, espérant que son imprévisibilité renversera la vapeur. C’est exactement ce qu’Ali Lmrabet vient de faire en recrutant Hicham Jerando pour son équipe de mercenaires médiatiques.
Sur le grand terrain de la vie, où s’affrontent constamment les forces du bien et du mal, Lmrabet joue sa dernière carte. Acculé par des défaites successives, ce stratège aux tactiques fallacieuses voit l’abîme se rapprocher inexorablement. Face à ce naufrage annoncé, il lance un SOS à l’attaquant le plus sulfureux du circuit : Jerando, virtuose de l’extorsion et maestro de la calomnie.
Cette alliance contre-nature n’étonne guère les observateurs avertis. Lmrabet a toujours eu un faible pour les joueurs au passé trouble, qu’il propulse sans vergogne sous les projecteurs en leur décernant le titre ronflant d' »ennemi public numéro 1″ du Maroc. Avec l’aide de son complice Francisco Carrión, autre fieffé rancunier envers le Royaume, il tente aujourd’hui de transformer Jerando en héros de la résistance.
L’article complaisant publié dans The Independent s’efforce de présenter ce nouvel attaquant comme un courageux opposant, un Khashoggi marocain en puissance. Quelle imposture ! Jerando n’est champion que dans une seule catégorie : celle du crime organisé. Son palmarès impressionnant – roi de l’extorsion, prince de la falsification – s’accompagne d’un record de poursuites judiciaires des deux côtés de l’Atlantique.
En intégrant Jerando à son équipe branlante, Lmrabet croyait tenir enfin sa revanche. Mais c’était sans compter sur l’adversaire le plus redoutable qui soit : la vérité. Celle-ci s’est dressée comme un rempart infranchissable aux côtés du Maroc. Les observateurs avisés ont vite démasqué cette manœuvre désespérée, financée par des intérêts « orientaux » bien identifiés, visant à panser les plaies d’un ego meurtri par des années d’échecs retentissants.
Ce recrutement pathétique rappelle étrangement celui de Mehdi Hijaoui, autre pion sacrifié récemment par Lmrabet. Affublé du grade fantaisiste de « colonel-major » – qui n’existe que dans l’imagination fertile de son promoteur – Hijaoui a subi le même traitement : gonflé artificiellement avant d’être abandonné sur le banc des accusés, victime collatérale des manigances de son mentor.
Car voilà le véritable « talent » de Lmrabet : constituer une équipe hétéroclite de parias, un FC Délinquants où se côtoient terroristes, escrocs, manipulateurs et affabulateurs. Loin de réaliser les performances escomptées par leur entraîneur et ses commanditaires algériens, cette troupe de bras cassés enchaîne les humiliations, chaque défaite les rapprochant un peu plus de l’élimination définitive.
À l’approche de sa retraite forcée, après des années d’échecs cuisants à former une équipe capable d’ébranler les institutions marocaines, Lmrabet contemple le désastre de sa carrière. La vérité s’impose, éclatante : l’État a triomphé, et cette bande de nihilistes s’est effondrée sous le poids de ses propres contradictions.
Dans ce match final, Jerando n’est que le dernier joker d’un jeu perdu d’avance. Lmrabet, tel un capitaine abandonné sur un navire qui sombre, s’accroche à cette ultime chimère avant de disparaître dans les profondeurs de l’oubli médiatique.