Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi matin un nouveau bilan d’ « au moins 330 morts » dans les frappes israéliennes lancées dans la nuit sur la bande de Gaza, d’une violence sans précédent depuis le début de la trêve le 19 janvier.
« Le ministère de la Santé a enregistré plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique » à la suite de ces frappes, a indiqué à l’agence de presse AFP le directeur du ministère, Mohammed Zaqout.
« Nous ne cesserons pas de combattre tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux et que tous les objectifs de la guerre ne seront pas atteints », a déclaré mardi, dans un communiqué, le ministre de la Défense, Israël Katz, quelques heures après le déclenchement de frappes aériennes massives sur ce territoire palestinien.
Parmi ces objectifs, figure, outre le retour de tous les otages (les morts comme les vivants), la destruction du Hamas comme force militaire ou politique dans la bande de Gaza.