Le Maroc a toujours œuvré pour la promotion des valeurs de dialogue, de rapprochement et de paix pour parvenir à un règlement au conflit israélo-palestinien, a affirmé, dimanche à Rabat, l’écrivain et journaliste Jamal Amiar.
« Le Maroc a constamment œuvré pour encourager le dialogue, le rapprochement et la coexistence pacifique entre Israéliens et Palestiniens, dans un esprit de modération et de respect mutuel », a-t-il indiqué lors de la présentation de son nouvel ouvrage « Le Maroc et les Palestiniens 1960-2024 : Rabat, Ramallah, Gaza, Jérusalem », dans le cadre de la 30e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), a indiqué l’agence de presse MAP.
À cet égard, M. Amiar a souligné que le Royaume a constamment défendu l’idée d’une coexistence pacifique, fondée sur la solution à deux États, comme en témoigne le soutien apporté par le Maroc aux différentes étapes du processus de paix au Moyen-Orient.
Évoquant son ouvrage, il a relevé que sa publication est l’aboutissement de nombreuses années de recherche et d’étude, consacrées notamment à la politique internationale au Moyen-Orient et au rôle de la diplomatie marocaine dans la région.
Cet ouvrage dresse ainsi un état des lieux des relations entre le Maroc et les Palestiniens, en explorant les volets politique, diplomatique et sociétal, a-t-il dit, ajoutant qu’il met également en lumière la forte présence historique marocaine dans la région, ainsi que les actions menées par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif en soutien aux Maqdessis.
L’essai historique et diplomatique « Le Maroc et les Palestiniens, 1960-2024 » retrace l’évolution des liens entre les sociétés civiles et les politiques des deux nations.
L’ouvrage aborde l’ancienne et l’actuelle présence marocaine à Al-Qods et dans les territoires palestiniens, revient sur les premiers liens politiques entre les mouvements nationalistes marocain et palestinien, avant d’analyser l’évolution des relations contemporaines.
Né en 1960 au Maroc, Jamal Amiar a poursuivi des études en sciences politiques en France et aux États-Unis, avant d’exercer en tant que journaliste et d’enseigner, d’abord aux États-Unis, puis au Maroc.
Reporter indépendant, il poursuit aujourd’hui ses recherches sur la diplomatie marocaine et le judaïsme marocain, tout en donnant des conférences et en formant aux métiers du journalisme et de la communication.