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Oscar Jegou et Hugo Auradou, 21 et 20 ans, deux joueurs de l’équipe de France de rugby, ont été arrêtés lundi à Buenos Aires, une plainte pour agression sexuelle ayant été déposée contre eux à Mendoza.
L’agression aurait eu lieu dimanche dans cette province peu de temps après que l’équipe de France a disputé un match amical contre la sélection argentine. Les médias de Mendoza ont indiqué que le viol présumé s’est produit dans l’hôtel où séjournaient les joueurs et le staff de l’équipe de France.
Les rugbymen ont été appréhendés à Buenos Aires avant que leur équipe ne parte vers Montevideo pour disputer un autre match contre son homologue uruguayenne.
Ils vont être rapidement transférés à Mendoza où ils seront entendus par la procureure en chef de l’unité des crimes contre l’intégrité sexuelle, Daniela Chaler, selon l’agence de presse AFP.
Après la déposition de la victime présumée, elle a déclaré que « les lésions sont compatibles avec le récit de la victime, mais pas nécessairement exclusivement issues d’une agression sexuelle », faisant état « d’éléments convaincants » dans « la déposition assez longue, complète, détaillée » qui « correspond, pour l’heure, aux conclusions médico-légales ».
L’avocat de la défense, Me Rafael Cuneo Libarona, a déclaré à l’AFP avoir parlé aux joueurs, qui ont confirmé avoir rencontré la femme et avoir eu une relation sexuelle avec elle, mais ces derniers affirment qu’il s’agissait de « relations sexuelles consenties, à aucun moment il n’y a eu de violence ou quoi que ce soit de ce genre ».
Les joueurs, qui sont en garde à vue dans un commissariat de Buenos Aires, seront transférés entre mardi soir et mercredi matin pour être entendus dans le cadre de l’enquête. La procureure Daniela Chaler a demandé leur placement en détention provisoire, et ils devront se soumettre aux examens médicaux réclamés par la justice.
Ils seront accompagnés de leur avocat. « Là, nous présenterons des preuves en faveur des joueurs, des preuves que nous avons, des preuves concrètes, et la justice de Mendoza décidera de libérer ou non les joueurs », a déclaré Me Cuneo Libarona à l’AFP.
Les peines encourues pour agression sexuelle vont de six à quinze ans, selon le code pénal argentin.
