Des scientifiques argentins sont parvenus à modifier les gènes d’une jument de polo plusieurs fois primée pour qu’elle donne naissance aux premiers chevaux génétiquement modifiés au monde. La prouesse scientifique a été réalisée par des scientifiques argentins qui ont modifié des embryons équins, réalisant ainsi un succès pionnier en biotechnologie, a rapporté l’agence de presse MAP.
Ces scientifiques, soutenus par des investisseurs locaux, ont franchi une étape importante dans la biotechnologie mondiale en créant les cinq premiers chevaux génétiquement modifiés au monde.
Cette avancée ouvre de nouvelles possibilités pour la génétique appliquée dans l’industrie équestre et d’autres domaines, ont indiqué les scientifiques à l’origine de cet exploit.
Elle redéfinit les limites de la science dans ce domaine et positionne l’Argentine comme un leader dans le développement de technologies innovantes appliquées à l’amélioration des équidés.
Cette réussite est le fait de l’entreprise de biotechnologie Kheiron, une société fondée par des scientifiques et des entrepreneurs argentins, qui avait déjà obtenu des résultats probants dans le domaine du clonage d’équidés de haute performance.
Le procédé, qui inclut l’utilisation de cellules souches pour le clonage et la génération des premiers embryons génétiquement modifiés au monde, avait déjà été publié dans la revue Scientific Reports, de la maison d’édition Nature.
Dans un entretien avec la presse locale, le biotechnologue Gabriel Vichera, co-fondateur et directeur scientifique de Kheiron, a expliqué que les progrès techniques de la génétique chez les chevaux ont des implications importantes pour l’avenir, tant dans le domaine de la performance sportive que de la santé équine.
On estime à plusieurs centaines le nombre de chevaux de polo clonés en Argentine, qui sont pour la plupart des « copies » de chevaux d’élite. Le polo argentin est ainsi l’animal le plus cloné au monde et les clones sont désormais nombreux sur les terrains, où ils obtiennent d’excellents résultats.