Devenu vite viral, un enregistrement audio a révélé l’implication d’un certain Driss Farhane, propriétaire du site Internet « Al-Shorouk News 24», actuellement arrêté en Italie dans le cadre du scandale de chantage de l’artiste Latifa Raafat sur son site web et sur les plateformes des réseaux sociaux.
D’après cet enregistrement, Driss Farhane marchandait dans un appel téléphonique contre l’artiste marocaine.
Il a fait une offre à quelqu’un, afin de ne pas évoquer, dans ses vidéos et sorties quotidiennes sur sa chaîne YouTube, le nom de l’artiste Latifa Raafat, dans l’un des dossiers en cours devant la justice, en échange de recevoir de l’argent de la parte de l’artiste marocaine.
En mai dernier, Latifa Raâfat a comparu devant le juge d’instruction près la cour d’appel de Casablanca, sur fond d’une plainte déposée auprès du parquet général, contre le dénommé Driss Farhane.
Dans une déclaration à Barlamane.com à l’époque, la défense de l’artiste marocaine, Me Abdelfattah Zahrach, a confirmé que la présence de sa cliente « s’inscrit dans le cadre d’une plainte dans laquelle Mme Raâfat s’est constituée partie civile dans une affaire liée à son ex-mari, dénommé l’Escobar du Sahara», expliquant que « sa cliente a fait l’objet d’une attaque féroce, à la suite d’un accord préalable entre plusieurs parties et un réseau spécialisé dans le chantage et les menaces ».
Me Zahrach a ajouté que le cerveau de ce réseau est Driss Farhane, et que ce réseau se compose d’autres personnes qui feront l’objet de plaintes et de mandats de recherches à l’avenir.
L’avocat a indiqué que Latifa Raâfat avait été menacée de publication de vidéos et de clips audio, précisant qu’on lui avait été demandé de citer des noms impliqués dans le dossier de son ex-mari, mais qu’elle a fermement refusé de le faire.