La relation entre les changements climatiques et les droits de l’Homme a été au centre d’une rencontre organisée, vendredi 29 mars 2024 au siège du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), dans le cadre du cycle “Agora des droits de l’Homme” .
Les intervenants lors de cette troisième session placée sous le thème “Les changements climatiques : une menace mondiale pour les droits de l’Homme” ont discuté des multiples menaces que font planer les changements climatiques sur l’ensemble des droits humains, notamment pour les catégories vulnérables, ainsi que des démarches à entreprendre pour faire face à ce fléau en vue de garantir un avenir durable.
Ils ont, dans ce sens, abordé l’adéquation de la performance du Maroc sur le plan climatique avec les efforts de développement durable au niveau international et les mécanismes d’évaluation des politiques publiques dans le domaine de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, outre les moyens à même d’apporter des solutions innovantes et des recommandations pour sensibiliser à la protection et à la responsabilité partagée pour assurer la durabilité à long terme des ressources naturelles au profit des générations futures.
Appelant à la sensibilisation des citoyens, notamment des jeunes, sur les enjeux posés par le changement climatique, ainsi qu’à un accompagnement scientifique adapté, les panélistes ont souligné l’importance de la recherche, du transfert de technologie et de l’engagement politique dans la lutte efficace contre le changement climatique.
Par ailleurs, les participants à cette rencontre ont plaidé pour la mise en place d’une stratégie claire et inclusive pour lutter contre ce fléau, insistant sur la nécessité de prôner une approche participative et réduire les disparités qui existent entre les pays les plus industrialisés et les moins industrialisés.
La note conceptuelle de cette rencontre rappelle que le Maroc a pris plusieurs mesures pour relever les défis climatiques, dont la ratification d’accords internationaux, tels que la Déclaration de Stockholm sur l’environnement humain et les trois Conventions de Rio sur la biodiversité en 1995, ainsi que l’implication active du Royaume dans l’organisation de la Conférence des Parties aux Conventions-cadres des Nations Unies sur les changements climatiques à Marrakech à deux reprises en 2001 (COP 7) et en 2016 (COP 22).
Le Maroc, fait observer la même source, a enregistré des progrès importants en matière d’indice de performance climatique, le Royaume figurant dans le top 10 des pays ayant des taux élevés dans trois domaines fondamentaux : la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie et la politique climatique.
Cette rencontre a été marquée par la participation d’experts en climat et en eau, ainsi que des représentants de secteurs gouvernementaux, de la société civile et de professeurs universitaires spécialisés.