Le plan d’autonomie présenté par le Maroc s’impose de plus en plus comme une référence internationale pour le règlement du conflit autour de la question du Sahara, a assuré l’ancien vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Portugal, Paulo Portas.
Le plan d’autonomie recueille un soutien croissant de la part de puissances internationales influentes, a-t-il indiqué dans une déclaration à l’agence de presse MAP, assurant que ce projet apporte à la fois une solution politique réalisable et une stratégie ambitieuse de développement au profit des populations des provinces du Sud.
De l’avis de M. Portas, la position exprimée par le Royaume-Uni en faveur du plan d’autonomie marocain, lors de la récente visite à Rabat du ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, confirme que le projet marocain « constitue la seule solution pour régler ce différend ».
À la faveur d’une diplomatie intelligente et réaliste, soutenue par un élan international favorable, le plan marocain d’autonomie s’impose naturellement comme la solution de référence, la plus crédible et la plus réaliste, qui bénéficie d’une reconnaissance internationale croissante pour le règlement du conflit autour du Sahara, a-t-il fait remarquer.
Dans un communiqué conjoint signé, dimanche à Rabat, par le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le Royaume-Uni a souligné qu’il considère le plan d’autonomie comme « la base la plus crédible, viable et pragmatique pour un règlement durable du différend » artificiel autour du Sahara marocain.
Le Royaume-Uni a également souligné qu’il « continuera d’agir sur le plan bilatéral, notamment en matière économique, ainsi que sur les plans régional et international, conformément à cette position, afin de soutenir le règlement du différend ».
Le communiqué conjoint a souligné que « le Royaume-Uni suit de près la dynamique positive actuelle menée à cet égard sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ». Il ajoute que Londres « reconnaît l’importance de la question du Sahara » pour le Maroc, précisant que la résolution de ce différend régional « renforcerait la stabilité de l’Afrique du Nord et relancerait la dynamique bilatérale et l’intégration régionale ».