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Réunis à Rabat lors d’une table ronde organisée par l’École supérieure de management (HEM), plusieurs experts, diplomates et responsables ont souligné que le Maroc a engrangé des acquis majeurs dans la défense de son intégrité territoriale. Tous s’accordent à dire que ces avancées résultent directement d’une diplomatie Royale caractérisée par la sérénité, la cohérence et l’efficacité.
L’ancien ministre et ex-président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, a rappelé que la politique extérieure du Royaume s’inscrit dans une continuité stratégique : tournées africaines, retour à l’Union africaine, ouverture sur l’Amérique latine… Autant d’initiatives qui ont renforcé la mobilisation internationale autour de la cause nationale.
Il a également mis en avant les progrès réalisés dans les droits humains, l’autonomisation de la femme ou encore la Constitution de 2011, autant d’éléments qui consolident la crédibilité du Maroc sur la scène internationale.
Résolution 2797 : un tournant diplomatique majeur
Selon l’ancien ambassadeur Hassan Abdelkhalek, la reconnaissance américaine de 2020 a constitué une bascule décisive. Mais les développements les plus récents — au premier rang desquels la résolution 2797 du Conseil de sécurité — ont désormais consacré le Plan d’autonomie comme seule base sérieuse de règlement.
Pour lui, cette dynamique s’accompagne d’un élément clé : la reconnaissance explicite du rôle central de l’Algérie dans le conflit, ce qui restructure profondément le cadre des négociations.
La mobilisation nationale, clé de la prochaine étape
La présidente de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des représentants, Salma Benaziz, a souligné que la phase actuelle n’est pas une conclusion, mais le début d’un processus de consolidation.
Elle appelle ainsi les partis politiques, la société civile, les chercheurs et les jeunes à participer pleinement à la mise en œuvre et à la promotion du Plan d’autonomie, devenue référence internationale pour une solution définitive.
Un repositionnement stratégique du Maroc
Pour l’analyste Tajeddine El Houssaini, la résolution 2797 représente un véritable point de bascule, confirmant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et renforçant sa centralité dans les équilibres régionaux et continentaux.
Il rappelle que la diplomatie marocaine, portée par des initiatives Royales structurantes, a permis de conclure des partenariats stratégiques de haut niveau et de renforcer l’influence du Royaume en Afrique et au-delà.
Autonomie : la seule voie réaliste et crédible
L’analyste Samir Bennis a réaffirmé que le Plan marocain d’autonomie demeure la seule base réaliste pour un règlement politique durable. Les résolutions successives du Conseil de sécurité ont, selon lui, consolidé le rôle de l’Algérie comme partie prenante et renforcé la position marocaine.
Dans la même logique, l’expert en relations internationales Lahcen Aqartit a souligné que le Maroc occupe désormais une position centrale dans la géopolitique régionale. Il voit dans la résolution 2797 une confirmation de la légitimité internationale du Royaume, dans un espace stratégique en pleine reconfiguration reliant l’Afrique du Nord, l’Europe et l’Afrique de l’Ouest.
