vendredi , 14 mars 2025

La malédiction de Jerando : Un imposteur qui laisse des cendres dans son sillage

Dans l’ordre implacable des choses, la justice finit toujours par s’accomplir. Telle une loi naturelle, l’impsteur récolte invariablement ce qu’il a semé. C’est précisément ce qui arrive aujourd’hui à Hicham Jerando, ce prédateur numérique qui a transformé YouTube en arène de chantage.

Pendant des années, Jerando a sévi impunément sur les réseaux sociaux, déployant un arsenal de diffamation et d’extorsion avec une cruauté calculée. Ses attaques, aussi brutales qu’aléatoires, ont frappé un éventail de victimes : citoyens ordinaires, fonctionnaires, personnalités publiques tant marocaines qu’étrangères. Face à cette tempête de boue, les réactions ont divergé : certains ont capitulé, versant le tribut exigé pour acheter leur tranquillité, tandis que d’autres ont choisi la résistance, brandissant le bouclier de la justice contre ce terrorisme virtuel.

Or, tout règne de terreur connaît sa fin. L’heure du verdict a sonné pour celui qui ponctuait ses diatribes d’un cynique « Salutations au peuple ». Les coups du sort s’abattent désormais sur lui avec une ironie mordante : démantèlement de son réseau de complices au Maroc, multiplication des poursuites judiciaires au Canada, son refuge d’exil, et menace d’un châtiment judiciaire sans précédent.

La justice canadienne, longtemps patiente, semble avoir épuisé sa tolérance. Les faits sont désormais établis : les activités de Jerando ne relèvent pas de la liberté d’expression mais constituent bien un système d’extorsion et de cyberharcèlement méthodique. Les sources judiciaires confirment que l’étau se resserre et que l’heure du grand règlement de comptes a sonné.

Suprême ironie du destin : celui qui a bâti sa notoriété sur l’exposition impitoyable de la vie privée d’autrui se retrouve aujourd’hui disséqué par les mêmes lames qu’il maniait avec tant de délectation. Avec une différence fondamentale : là où Jerando s’attaquait à des innocents, c’est lui qui a sciemment précipité ses proches dans l’abîme de ses machinations.

Le tableau est accablant : après avoir transformé sa sœur, son beau-frère et leurs enfants en instruments de son entreprise criminelle au Maroc – les utilisant pour fournir l’infrastructure technique de ses opérations et les exposant ainsi à la justice marocaine – voilà que sa malédiction s’étend désormais à son épouse au Canada.

Des sources médiatiques révèlent que Jerando se livre à une course effrénée pour liquider son patrimoine canadien avant que la justice ne s’en empare. Sa stratégie ? Transférer ses biens à son épouse, y compris sa résidence personnelle cédée pour un dollar symbolique – ultime manœuvre d’un homme aux abois tentant d’échapper aux conséquences de ses actes.

Ce qui frappe dans cette déroute, c’est l’égoïsme sans bornes de l’individu. Même acculé au mur, Jerando persiste à entraîner dans sa chute ceux qui lui sont proches. Son épouse, désormais complice malgré elle, se retrouve impliquée dans un réseau de blanchiment d’argent issu d’activités criminelles. En acceptant ces transferts, elle plonge dans le même bourbier judiciaire que son mari.

Plus révélateur encore : cette liquidation précipitée de ses actifs canadiens transformés en liquidités suggère que le fugitif prépare déjà sa prochaine fuite. Le navire coule, et le capitaine s’apprête à abandonner l’équipage – y compris sa propre épouse, qui devra répondre devant la justice des crimes qu’elle n’a pas commis.

Par ses actes, Jerando démontre qu’il n’est pas seulement un criminel, mais un être dénué de toute valeur morale. Précipiter sa famille entière dans un abîme judiciaire qui pourrait les conduire en prison révèle une lâcheté et une bassesse rares. Pour ceux qui connaissent le personnage, cette ultime trahison n’est guère surprenante : elle est la signature d’un homme qui a bâti sa carrière sur la destruction méthodique de la dignité d’autrui.

La malédiction de Jerando continue ainsi de se propager, consumant tout sur son passage – pierre et chair confondues – dans un brasier dont l’intensité n’a d’égale que la noirceur de son âme.

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