Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a qualifié, jeudi, d’«historique» la reconnaissance de l’État de Palestine par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, estimant qu’elle aurait un « effet positif » pour les « efforts de paix » au Proche-orient, a rapporté l’agence de presse AFP.
« Cette décision conjointe (…) est historique à deux titres. Elle fait justice à la revendication de tout un peuple reconnu par plus de 140 pays, pour son droit à l’auto-détermination », a affirmé Lula sur le réseau social X.
« Cette décision aura en outre un effet positif pour soutenir les efforts pour la paix et la stabilité dans la région. Cela aura lieu seulement quand l’existence d’un Etat palestinien indépendant sera garantie », a-t-il ajouté.
La président brésilien de gauche a rappelé que son pays était « un des premiers d’Amérique latine » à avoir reconnu un Etat palestinien. C’était en 2010, à la fin du deuxième de ses trois mandats.
L’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont annoncé mercredi qu’elles allaient reconnaître l’État de Palestine, une décision qui doit être effective le 28 mai.
La décision a déclenché la colère d’Israël alors que la guerre fait rage entre l’armée israélienne et le Hamas depuis une attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par des commandos du mouvement islamiste palestinien infiltrés depuis la bande de Gaza voisine dans le sud d’Israël, rappelle l’AFP.
Les relations entre le Brésil et Israël se sont fortement dégradées, Lula ayant été déclaré « persona non grata » par Jérusalem après avoir comparé l’offensive israélienne à Gaza et l’extermination des Juifs par les nazis.