Le Maroc est devenu un acteur clé du développement des investissements en Afrique, a affirmé le président de Choiseul Africa, Pascal Lorot, mettant en avant la contribution majeure du Royaume à l’émergence économique du Continent.
Dans une interview accordée à l’agence de presse MAP, à l’occasion de la 5ème édition du Choiseul Africa Business Forum, organisée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sous le thème « Co-construire des stratégies gagnantes et durables : rôle moteur du secteur privé et de la coopération avec le secteur public », M. Lorot a relevé que le Royaume, à travers ses entreprises bancaires, d’assurance ou industrielles, est fortement présent en Afrique, constituant ainsi l’un des grands contributeurs au renforcement de la croissance économique à l’échelle continentale.
Il a également souligné que le Maroc se positionne en tant que plateforme d’investissement entre l’Afrique subsaharienne et l’Europe, offrant un climat des affaires propice à l’investissement. A cet égard, il a cité le port Tanger Med, avec une multitude d’entreprises européenne et nord américaines qui y investissent, grâce notamment à une main d’œuvre de qualité et performante.
Il a, en outre, mis en avant la politique de coopération menée par le Maroc avec les autres pays du continent, notamment en Afrique subsaharienne, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Évoquant « Choiseul Africa », il a expliqué qu’il s’agit d’une initiative lancée il y a près de 10 ans, pour promouvoir « l’idée selon laquelle l’Afrique est un continent de devenir, un continent où tout est possible et un continent qui sera l’une des géographies les plus structurantes à l’échelle mondiale d’ici quelques décennies ».
« Nous avons lancé le Choiseul 100 Africa, qui est un classement unique des 100 jeunes talents du continent parmi les plus jeunes de leurs générations des moins de 40 ans. Ce classement a créée une communauté unique au fil du temps qui s’est agrandie au fur et à mesure et qui compte aujourd’hui 900 lauréats à l’échelle du continent », a-t-il dit. Pour ce qui est de la particularité de cette 5e édition, il a affirmé qu’elle s’est focalisée sur les moyens à même de favoriser une meilleure interaction entre les secteurs public et privé, « puisque le privé a besoin du public pour se développer, tandis que le public se doit aussi d’accompagner le privé ».
Il s’agit de « se pencher sur les bons outils, méthodes et mécanismes qui permettront à l’un et à l’autre d’évoluer en parallèle, avec l’objectif d’accélérer la croissance, de consolider les acquis et de favoriser l’éducation afin que l’offre de travail corresponde aux besoins exprimés par les entreprises ».
Outre le partenariat entre les secteurs public et privé, cette édition a abordé différentes thématiques traitées lors de panels sur la souveraineté énergétique, la souveraineté dans le domaine de l’agroalimentaire, le capital humain, la logistique, la santé, la résilience, ainsi que les questions liées à la culture et au bien culturel « puisque c’est une industrie en devenir ».
« L’Afrique, au delà de ses ressources naturelles, a un vrai capital, à savoir la richesse de ses jeunes hommes et femmes qui sont pour la plupart en voie de formation et qui méritent les bonnes formations pour être en interface avec les besoins de l’économie », a-t-il fait observer.