Méconnaissable mais tout aussi belle, Casablanca s’offre, sous un nouveau jour, aux regards des visiteurs de l’exposition virtuelle «Casablanca confinée», organisée par l’Institut Cervantès de Casablanca, actuellement disponible sur son site web et la page Facebook : https://bit.ly/31Rlk2n. A travers une série d’images, plus captivantes les unes que les autres, le photographe espagnol Pedro Orihuela nous offre des photos inédites de Casablanca pendant les trois mois de confinement, de la mi-mars à la mi-juin, dans lesquels la ville s’est vidée et s’est tue comme nous ne l’avions jamais vue auparavant.
Des clichés à couper le souffle qui donnent à voir un Casablanca serein, calme et propre, qui révèle toute sa splendeur après s’être débarrassé de ce qui le polluait, dans tous les sens du terme. Les rues sont désertes, pas l’ombre d’un véhicule, pas un bruit et pas un nuage de fumée ne troublent la quiétude de la cette grande dame, d’habitude tumultueuse et agitée. La cité, presque fantomatique, retrouve enfin sa blancheur et sa pureté.
Pedro Orihuela Orellana est un architecte espagnol résidant au Maroc. Il a étudié la photographie à l’Université de Séville en même temps qu’il a étudié l’architecture. Il a collaboré en tant que photographe avec différents magazines espagnols, français et marocains. Dans ses projets personnels, la photographie devient un moyen de partager des sensations plus que des images.
L’exposition «Casablanca confinée», qui s’est ouverte le 07 juillet, se poursuivra jusqu’au 31 août 2020.