Attention intox. Les images et autres vidéos, qui circulent sur le net, ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent, surtout quand elles sont sorties de leur contexte. C’est dans ce sens que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a publié un communiqué pour rétablir la vérité à propos d’une vidéo virale qui a été relayée par les réseaux sociaux. Cette vidéo de 30 secondes, fait état d’une intervention à laquelle ont pris part les éléments du corps urbain du district provincial de police de Sidi Slimane, pour arrêter deux individus conduisant deux triporteurs à proximité de l’hôpital local de la ville, soulignant qu’il s’agit bien d’une entrave à la circulation.
Après avoir visionné cette vidéo, préfecture de police de Kénitra précise que cette affaire a été enregistrée le mardi 29 octobre 2019 à 11h, indiquant qu’il s’agit en réalité d’une entrave à la circulation par des conducteurs de triporteurs près de l’hôpital local, qui ont refusé d’obtempérer tout en exposant les éléments de la police à l’humiliation et à l’agression physique, affirme la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans le communiqué publié jeudi 31 octobre.
Au sujet de la vidéo publiée, la préfecture de police de Kénitra indique en outre que cet enregistrement est dépourvu de son contexte général et ne fait pas état de l’intervention dans son intégralité, puisque la caméra-piéton portée par les éléments de la police montre que l’intervention a duré 14 minutes, après que deux individus à bord de triporteurs sans plaques d’immatriculation, ont exposé deux officiers de police et un gardien à la violence physique, engendrant une incapacité physique de 21 jours, et ce avant que la police de secours n’intervienne et arrête les deux mis en cause qui ont opposé une résistance farouche.
En veillant à clarifier ces données, la préfecture de police de Kénitra souligne qu’une enquête judiciaire a été ouverte à ce sujet sous la supervision du parquet compétent, et ce pour élucider les circonstances réelles de cette affaire, alors que les suspects ont été placés en garde à vue, conclut le communiqué.