L’administration de la prison locale d’Ain Sebaa 1 a démenti les allégations selon lesquelles la détenue (S.A) aurait fait l’objet de torture et d’agression et serait en grève de la faim.
Réagissant aux allégations relayées sur certains sites électroniques et des réseaux sociaux prétendant que la détenue (S.A), incarcérée à la prison locale d’Ain Sebaa 1, aurait subi des actes de torture, et que ses vêtements et sa literie auraient été aspergés d’eau par l’une des fonctionnaires, ce qui l’aurait incitée à entamer une grève de la faim », l’administration dudit pénitencier affirme que la détenue en question n’a jamais présenté d’avis de grève de la faim.
Dans une mise au point, la prison local d’Ain Sebaa 1 assure que la détenue (S.A) prend normalement les repas qui lui sont servis et effectue également des achats auprès de la boutique de l’établissement.
Par ailleurs, une délégation de la Commission régionale des droits de l’homme de Casablanca-Settat, conduite par la présidente de la Commission et comprenant un médecin, a rencontré la détenue concernée le lundi 29 décembre, fait savoir la même source, notant qu’à l’issue de cette rencontre, et lors de son échange avec le directeur de la prison, la présidente de la Commission a confirmé que la détenue a réfuté la véracité des allégations selon lesquelles elle aurait été victime de torture et d’agression.
Elle a tenu à préciser que « les traces sur sa main provenaient d’une prise de sang pour réaliser des analyses médicales, auxquelles elle a été soumise en date du 25 décembre »
La Commission a également indiqué que la détenue souhaitait pouvoir effectuer ses achats à la boutique de la prison en tout temps, précise la même source, notant que le directeur de l’établissement a précisé qu’une telle demande dérogeait au règlement intérieur en vigueur, basé sur un système de rotation entre les différents pavillons en matière d’accès à la boutique.
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