vendredi , 22 novembre 2024

DIDH: Le rapport d’AI pour 2023, une preuve supplémentaire de son acharnement systématique contre le Maroc

La Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) a affirmé, lundi, que la partie consacrée au Maroc dans le rapport d’Amnesty International (AI) au titre de 2023, publié le 24 avril dernier, constitue une preuve de plus de l’acharnement systématique de cette organisation et de son obstination à poursuivre ses campagnes contre le Royaume.

Dans un communiqué, la DIDH souligne que ces campagnes s’appuient sur une démarche sélective dans la présentation des données, le choix des affaires, et dans la manière d’exposer les dossiers, en tirant, de manière arbitraire, des conclusions erronées sur la base de faux récits et d’allégations dénuées de tout fondement.

L’AI a avancé de manière mensongère, poursuit la même source, des allégations d' »intolérance à l’égard de la liberté d’expression », sur la base de certaines affaires sélectionnées, jugées ou en cours de jugement, sans tenir compte du fait que cette approche constitue une violation de la primauté de la loi et du principe d’égalité, ainsi qu’une consécration d’une démarche d »impunité offrant protection à certains individus impliqués dans des affaires de crimes relevant du droit public, et niant le droit des victimes à la justice.

Pour la DIDH, l’approche de l’AI s’inscrit aux antipodes des règles fondamentales des droits de l’Homme, telles que proclamées constamment par les mécanismes internationaux.

En s’appuyant sur des affaires en dehors de la période couverte par ledit rapport dans le but de les instrumentaliser, l’AI a péché par un manque de crédibilité et de professionnalisme, nécessaires pour évaluer la situation des droits de l’Homme à travers le monde, fait observer la même source.

La délégation a fustigé également l’attitude de l’organisation qui a adopté délibérément une classification arbitraire au sujet de certains cas qu’elle a inscrits comme relevant de la torture, alors que certains cas concernent la procédure d’extradition dans le cadre de la coopération judiciaire internationale, tandis que pour d’autres, aucun fait n’a été prouvé permettant de les classer comme relevant de la torture.

Le recours de cette organisation à ce genre de subterfuges au moyen d’une classification biaisée, de manière délibérée et arbitraire, des allégations, à des desseins de provocation, fait partie de son approche de manipulation, d’instrumentalisation et d’exploitation dans le but de servir des intérêts particuliers, indique le communiqué, ajoutant que toute allégation de torture exige de cette organisation de mener les recherches et les investigations requises pour en vérifier la véracité avant de l’adopter dans le rapport, d’autant plus qu’aucun de ces cas n’a fait l’objet de plaintes ou doléances auprès des autorités compétentes.

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