Etre journaliste « n’est pas un crime », rappellent jeudi 19 décembre 2019, jour de l’investiture du nouveau président algérien, un collectif de professionnels de la presse en Algérie qui dénonce l’emprisonnement de certains d’entre eux et le blocage de sites d’information.
Elu le 12 décembre, Abdelmadjid Tebboune a prêté serment jeudi à Alger, lors d’une cérémonie marquant son entrée officielle en fonction. Peu après son élection, M. Tebboune avait assuré vouloir défendre la liberté d’expression et la presse.
Dans un communiqué reçu par l’AFP, le collectif Journalistes Algériens Unis (JAU), s’alarme de son côté jeudi de la « menace contre le métier de journaliste et la presse de manière générale en Algérie ».
Il rappelle « le blocage de certains sites électroniques », « le licenciement de journalistes » ou des mesures judiciaires: « des journalistes se trouvent en prison, d’autres sous contrôle judiciaire tandis que certains sont soumis à une ISTN » (interdiction de sortie du territoire national), poursuit le collectif.
« La presse n’est pas un crime » et « la liberté d’expression est un droit garanti par la Constitution algérienne », souligne JAU, qui « tire la sonnette d’alarme sur les atteintes en cours contre la profession et les journalistes ».