vendredi , 22 novembre 2024

Le plaidoyer du Maroc devant la CIJ, réhabilite l’action arabe commune en faveur de la défense des droits du peuple palestinien (Universitaire)

Le plaidoyer du Maroc devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés « réhabilite l’action arabe commune en faveur de la défense des droits du peuple palestinien », a affirmé, vendredi, Driss Lagrini, professeur des relations internationales à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Marrakech.

« Cette plaidoirie est une initiative positive qui renforce l’unité arabe tant au niveau de la Ligue Arabe que sur le plan de l’action menée dans le cadre du groupe des pays islamiques, pouvant jouer un rôle crucial dans la promotion des droits légitimes du peuple palestinien, surtout auprès de la CIJ, l’organe judiciaire principal des Nations-Unies », a-t-il expliqué lors du journal télévisé arabe diffusé dans la soirée sur la chaîne de télévision 2M, a rapporté l’agence de presse MAP.

Pour cet universitaire, également directeur du Laboratoire des études constitutionnelles et d’analyse des crises et des politiques (LECACP), la position du Maroc s’inscrit dans le droit fil de ses convictions constantes au sujet de cette cause juste, rappelant que le Maroc ne manque aucune occasion pour plaider en faveur de la cause palestinienne aux niveaux régional et international et aussi dans le cadre de son action diplomatique.

Il a aussi relevé que le plaidoyer juridique du Maroc s’appuie sur des fondamentaux liés à la solution à deux États, seule issue pour éviter la dégradation de la situation, notant que le Royaume du Maroc a mis l’accent sur le statut particulier d’Al Qods en tant qu’espace de cohabitation entre les religions, ainsi que l’illégalité de la construction des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.

Le Maroc a insisté sur l’engagement de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, en faveur de la cause palestinienne, et ce, dans le cadre de la procédure en cours devant la CIJ, au sujet d’un avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est.

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