Le principal syndicat de magistrats algériens a appelé mardi 5 novembre 2019 ceux-ci à suspendre la grève inédite qui paralyse depuis le 27 octobre la quasi-totalité des tribunaux du pays, après un accord avec le gouvernement.
Dans un communiqué, le Syndicat national des magistrats (SNM), initiateur de la grève pour protester contre un vaste mouvement de mutations visant 3.000 magistrats –soit la moitié de la magistrature, selon les syndicats–, a appelé les grévistes à « la reprise de l’activité judiciaire à compter de mercredi ».
L’Algérie est depuis le 22 février en proie à un mouvement de contestation inédit du régime et où une présidentielle contestée par la rue est prévue le 12 décembre.
Présidant notamment les commissions électorales locales, les magistrats jouent un rôle-clé dans ce processus électoral.