Le régime serre l’étau autour des manifestants et des opposants à l’approche de l’élection présidentielle du 12 décembre : 125 manifestants et militants algériens, dont certaines figures de la contestation, sont en prison.
Les arrestations se poursuivent, à l’instar de l’opposant Karim Tabbou, 46 ans, importante figure de la contestation, incarcéré dans une aile d’une prison d’Alger habituellement réservée aux condamnés à mort, sans avoir été jugé pour l’heure, dénoncent ses avocats.
Certaines associations militantes ont vu une grande partie de leurs membres interpellés et maintenus en détention, à l’instar du Rassemblement action jeunesse (RAJ), très actif dans le mouvement, dont cinq membres ont été arrêtés le 4 octobre.
Dans la rue, la mobilisation contre la nouvelle loi sur l’investissement dans le secteur des hydrocarbures et la présidentielle se renforce chaque vendredi.