Source de déception pour la direction du polisario qui s’était d’ailleurs ingérée dans la campagne électorale mauritanienne en juin dernier pour tenter vainement de le pousser à l’échec, étant donné qu’il avait ouvertement contesté aux Sahraouis des camps le droit de bénéficier de la nationalité mauritanienne, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a prononcé mercredi 25 septembre 2019 un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, qui n’a pas été du goût des séparatistes et des médias à leur solde. Ces derniers lui ont reproché d’avoir prononcé un discours où il a passé en revue le soutien mauritanien à la création d’un Etat palestinien avec Al Qods comme capitale, tout en appelant à la nécessité d’instaurer la paix en Libye, en Syrie, au Yémen, au Soudan… Sans dire mot, soulignent les médias du Polisario, sur ce qu’ils appellent la «cause sahraouie», qui est «géographiquement la plus proche de la Mauritanie».
Pour ces ‘’mouches électroniques’’, Ould Cheikh Ghazouani a ainsi clairement choisi son camp, puisqu’il est en train de «tout faire pour plaire à Rabat», du moment, écrivent-ils, qu’«il n’a même pas pris le soin de consacrer un seul mot à la neutralité positive de la Mauritanie» dans l’affaire du Sahara marocain.
Pour rappel, le chef du Polisario, Brahim Ghali, imposé par les Algériens pour assister à l’investiture de Ould Cheikh Ghazouani le 1er août dernier, a été froidement accueilli par Ould Cheikh Ghazouani. En effet, le nouveau locataire du palais de Nouakchott l’a froidement salué à travers une accolade furtive et glaciale, lors la cérémonie d’investiture.