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« La politique ambitieuse adoptée par le Maroc dans le domaine de la transition énergétique est le fruit d’un choix fort et courageux ». C’est en ces termes que le président de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Martin Vetterli mis en avant, vendredi à Montreux, la politique énergétique du royaume, à laquelle il a dit vouer son admiration.
Dans une déclaration à l’agence de presse MAP, en marge de sa participation à une rencontre sur l’innovation et l’environnement, dont le Maroc est l’invité d’honneur, M. Vetterli a indiqué que ses précédents voyages l’avaient amené, avec des acteurs suisses, à examiner des installations énergétiques, exploitant l’éolien et le solaire, dans différentes régions du Maroc, se disant impressionné par le choix fort et courageux du Maroc visant à se libérer des énergies fossiles.
De l’avis de l’universitaire suisse, l’hydrogène vert est un secteur prometteur pour un pays qui dispose d’énormes réserves dans le domaine de l’énergie éolienne et solaire, ce qui lui permet d’obtenir des ressources énergétiques à faible coût pour produire de l’hydrogène vert, lequel constitue l’une des révolutions de l’avenir énergétique de l’Humanité.
Et de préciser que l’EPFL, organisatrice de la rencontre en partenariat avec la Fondation Solar Impulse, est liée par des projets de coopération à l’Université Polytechnique Mohammed VI et à d’autres acteurs, notant que ces projets sont annonciateurs d’échanges fructueux au niveau de l’axe énergétique dans les relations bilatérales maroco-suisses.
Pour sa part, le président de la Fondation Solar Impulse, Bertrand Piccard, a salué les choix consacrés par le Maroc dans le secteur des énergies renouvelables avec un engagement ferme vers l’avenir, estimant que le Royaume se positionne comme un acteur leader du Sud, qui offre au monde sa propre expérience en matière de valorisation de ses ressources naturelles et de mobilisation des capacités financières, logistiques et humaines pour atteindre cet objectif.
