La place de la formation professionnelle en tant que l’un des piliers du nouveau modèle de développement n’est plus à démontrer. Evoqué à plusieurs reprises par SM le Roi Mohammed VI dans ses discours, le secteur a connu une réforme globale dont les premières bases entreront en vigueurs dès la prochaine rentrée. Son importance a été de nouveau évoquée par le Souverain lors de son discours adressé à la nation à l’occasion du 66e anniversaire de la révolution du Roi et du Peuple.
Dans un monde globalisé où de nouveaux métiers ne cessent d’émerger tandis que d’autres disparaissent, et où les compétences deviennent très vite obsolètes au regard des exigences de l’entreprise, la formation professionnelle incarne le levier d’employabilité par excellence. C’est d’ailleurs ce qu’a expliqué le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saaïd Amzazi dans une déclaration à la MAP. Le responsable a assuré que la formation professionnelle se focalise sur l’acquisition de compétences directement en lien avec les réalités économiques, plus encore que ne le font les autres types de formations censées améliorer notre capital humain, notamment les formations plus longues de l’Enseignement Supérieur.
Aujourd’hui, l’un des principaux défis à relever et d’inverser la tendance au niveau du système d’orientation scolaire. En effet, pour le moment 75% des étudiants se dirigent vers la voie de l’enseignement supérieur contre seulement 25% vers la formation professionnelle. Dans ce cadre, et conformément aux Hautes Instructions Royales, le ministère prendra de nouvelles mesures pour inverser cette tendance, en plus de celles déjà prises à la rentrée 2018-2019. Il s’agit, en effet, de renforcer l’offre du Baccalauréat professionnel et d’augmenter considérablement le nombre de bourses attribuées aux stagiaires de la formation professionnelle, a assuré le ministre.