« La Royaume, qui a adopté une vision prospective visant à ériger 170 barrages d’ici 2030 et à atteindre une capacité de stockage de 30 milliards de m3 d’eaux pluviales, a considérablement développé l’utilisation des ressources en eau non conventionnelles, telles que la réutilisation des eaux usées traitées et le dessalement de l’eau de mer », c’est à ce titre que le président de la Commission Internationale de l’Irrigation et du Drainage (CIID), M. Ragab Ragab a estimé que le Maroc peut servir de modèle pour les pays africains.
Dans une déclaration à la MAP, en marge des travaux du 72ème Conseil Exécutif International de la CIID, ce responsable a indiqué que cette stratégie permettra au Maroc de faire face de manière efficace aux aléas inhérents aux changements climatiques, faisant savoir que le Royaume, l’un des pays les plus développés à l’échelle du Continent, constitue, dans ce sens, un modèle dans la gestion de l’eau et de l’irrigation durable.
A cet égard, il a rappelé que le Maroc a entrepris une série de projets dans l’utilisation des ressources en eau non conventionnelles, citant dans ce contexte, l’exemple du projet de la station de dessalement de l’eau de mer à Dakhla, qui permettra d’irriguer 5.000 ha de terres agricoles. Sur le plan continental, M. Ragab, a indiqué que les pays africains, même s’ils contribuent le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), demeurent les plus appelés à trouver des solutions durables pour l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques.
La transformation de l’agriculture et des systèmes alimentaires, à travers la promotion de la recherche et de l’innovation est une condition sine qua non à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la protection de l’environnement, a souligné l’expert international, ajoutant que cette transformation est à même de garantir l’alimentation et l’emploi.