L’ambassadeur du Maroc au Chili, Mme Kenza El Ghali, a vivement dénoncé la situation abjecte qui prévaut dans les camps de Tindouf, où les séquestrés vivent « sans dignité sous le joug des milices du polisario et de l’armée algérienne ».
Lors d’une conférence initiée par le Centre culturel Mohammed VI pour le dialogue des civilisations et l’ambassade du Maroc, en coordination avec l’université Adolfo Ibanez de Santiago, Mme El Ghali a longuement souligné le contraste entre le développement et la prospérité que vivent les habitants des provinces du sud et l’indigence imposée aux habitants des camps de Tindouf.
Les efforts d’investissements déployés par le Maroc dans les provinces du sud ont littéralement transformé le panorama des villes et des villages de ces provinces, qui sont le trait d’union du Maroc avec sa profondeur africaine.
S’adressant aux universitaires chiliens, Mme El Ghali a fait un rappel historique de l’évolution du conflit artificiel autour de ce territoire, depuis la partition du Maroc par les puissances coloniales, jusqu’à la récupération pacifique de ce territoire par le Maroc à la faveur de la Marche Verte, en passant par les nombreuses revendications du Maroc, la guerre de libération et les négociations avec le gouvernement espagnol de l’époque.
Le Maroc a une histoire ancestrale nourrie par ses multiples affluents arabo-islamique, africain, saharien, méditerranéen et hébraïque, a souligné la diplomate marocaine, qui rappelle que des dynasties qui ont régné sur le Maroc étaient issues du Sahara.