Des universitaires et chercheurs ont salué, lors d’un colloque, samedi à Fès, les acquis majeurs réalisés par le Royaume dans la question du Sahara marocain, ainsi que le modèle de développement pionnier que connaissent les provinces du Sud du Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
A cette occasion, le président de l’Organisation internationale de la société civile pour les valeurs de la citoyenneté, du développement et du dialogue, Mustafa Zebbakh, a mis en avant l’importance des acquis accumulés par le Royaume dans le dossier du Sahara marocain, soulignant la nécessité de renforcer l’action prospective afin de réaliser davantage de progrès sur les plans du développement, de la culture et du droit.
Il a ajouté que la résolution onusienne N° 2797 constitue « une reconnaissance explicite de la proposition d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 », notant que le Sahara marocain « n’a jamais été une question de frontières, mais une question d’existence liée à l’intégrité territoriale et à la mémoire collective ».
Il a également souligné que la Marche Verte a représenté une étape charnière dans l’enracinement de la conscience collective, identitaire et existentielle des Marocains.
De son côté, l’universitaire Hassan Abiaba a salué les acquis qualitatifs réalisés par le Maroc dans la question du Sahara marocain après cinquante années de lutte, de sacrifices et d’efforts diplomatiques soutenus, couronnés par la résolution onusienne n° 2797, qui a consacré le plan d’autonomie comme la seule solution réaliste à ce conflit régional artificiel.
Le professeur Abiaba a également mis en lumière les efforts menés sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis Son accession au Trône de Ses glorieux Ancêtres, dans la transition du Maroc vers une phase d’essor économique, à travers le lancement de grands projets dans les domaines des infrastructures et de la transformation industrielle, ainsi que le développement des provinces du Sud dans le cadre de leur nouveau modèle de développement.
Il a, en outre, salué l’Initiative Royale Atlantique qui, selon lui, incarne une vision stratégique ambitieuse visant à permettre aux pays du Sahel africain non côtiers d’accéder à l’océan Atlantique, tout en renforçant l’élan international favorable à la marocanité du Sahara.
Quant au président de l’Association Fès Saïss, Hassan Slighoua, il a affirmé que la cause nationale première traverse un moment historique, marqué par la multiplication des reconnaissances internationales de la marocanité du Sahara et de la crédibilité du plan d’autonomie, ainsi que par le modèle de développement novateur et les grands chantiers structurants que connaissent les provinces du Sud.
Il a ajouté que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités de « Laâyoune, capitale de la société civile pour l’année 2025 », après les étapes de Laâyoune et de Salé, soulignant que le choix de la ville de Fès pour abriter cette étape revêt une signification particulière en raison de sa profondeur civilisationnelle et de son histoire millénaire.
Il a précisé que cette étape vise à contribuer à une réflexion prospective globale pour la mise en œuvre du projet d’autonomie dans les provinces du Sud, soulignant que la société civile constitue un véritable partenaire dans l’édification de l’avenir.
Pour sa part, le professeur-chercheur Mohamed Senoussi a mis en exergue l’importance du plan marocain d’autonomie, le considérant comme « une initiative qui dépasse la logique d’une solution technique conjoncturelle pour proposer une nouvelle conception de la gestion des conflits, organisant la relation entre l’État, le territoire et la société ».
Il a indiqué que ce projet, porteur de profondes significations géopolitiques, est de nature à transformer le Sahara marocain en un espace de stabilité et d’intégration régionale, en un levier de coopération Sud-Sud et en un pont de renforcement des liens entre les espaces africain et européen.
Pour le chercheur en histoire contemporaine, Mohamed Bouras, la question du Sahara marocain occupe une place majeure dans les archives historiques américaines, affirmant que celles-ci documentent la position américaine soutenant la marocanité du Sahara et mettent en évidence l’enracinement du Sahara dans la profondeur historique du Royaume.
Il a indiqué que les documents et rapports diplomatiques officiels des Etats-Unis contiennent des reconnaissances explicites de la marocanité du Sahara, soulignant que les acquis réalisés par le Maroc dans ce dossier sont le fruit de la crédibilité de la position marocaine et de la force des efforts diplomatiques déployés par le Royaume.
Abondant dans le même ordre d’idées, le chercheur Mohamed Laoufi a affirmé que la question du Sahara marocain a suscité un grand intérêt dans la politique étrangère américaine et a retenu l’attention de plusieurs penseurs américains, parmi lesquels Samuel Huntington, Brzezinski et Henry Kissinger, ce dernier ayant insisté dans plusieurs de ses écrits sur « l’importance du Maroc dans les équations de la stabilité régionale ».
M. Laoufi a conclu que les experts s’accordent à dire que le Maroc « a constitué un allié fiable des Etats-Unis durant la guerre froide et joue un rôle majeur dans le renforcement de la stabilité régionale ».
Ce colloque, organisé par l’Association Fès Saïss pour le développement culturel, social et économique, en partenariat avec l’Organisation de la société civile pour les valeurs de la citoyenneté, du développement et du dialogue, s’inscrit dans le cadre des activités de « Laâyoune, capitale de la société civile pour l’année 2025 ».
Machahid24.com L'info Du Grand Maghreb