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La capitale angolaise accueille depuis lundi le 17ᵉ Sommet des affaires États-Unis/Afrique, principal rendez-vous annuel du Corporate Council on Africa (CCA). Placé sous le haut patronage du président angolais João Lourenço, l’événement réunit chefs d’État, ministres, hauts responsables gouvernementaux et leaders économiques de tout le continent, en présence d’une délégation marocaine de haut niveau.
Le Royaume est représenté par Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, à la tête d’une importante délégation incluant des responsables publics et privés, parmi lesquels l’AMDIE, la CGEM, l’ONHYM et l’ONCF.
Des thématiques stratégiques
Pendant quatre jours, plus de 1 500 participants débattront des principaux leviers de développement du continent, dans des domaines clés : infrastructures, énergies renouvelables, économie numérique, santé, finance, exploitation minière, ou encore fabrication.
Des sessions plénières sont prévues autour de thèmes structurants tels que « L’avenir du partenariat États-Unis-Afrique », « Les corridors logistiques africains », ou encore « Leadership féminin et innovation ». D’autres panels exploreront des pistes concrètes pour répondre aux défis urbains, sécuriser l’approvisionnement énergétique, ou financer les grandes infrastructures à travers des modèles innovants.
Une plateforme de coopération multisectorielle
Ce sommet, organisé en collaboration avec le gouvernement angolais, se veut une plateforme stratégique de coopération économique. Des séances de networking B2B, des événements parallèles ainsi que la remise du Prix du leadership économique distingué ponctueront également les travaux.
L’objectif : renforcer les relations commerciales et d’investissement entre les États-Unis et l’Afrique, en favorisant les contacts directs entre décideurs publics, investisseurs, entrepreneurs et partenaires privés des deux rives.
Le Maroc en position d’acteur régional
La présence marocaine à cet événement de haut niveau témoigne de l’ambition du Royaume de renforcer son ancrage économique en Afrique et de consolider ses liens avec les partenaires internationaux. En misant sur la diplomatie économique et l’intégration régionale, le Maroc entend également jouer un rôle moteur dans la transformation du continent.
