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À la Chambre des représentants, le chef du gouvernement a réaffirmé, lundi, que la réforme du système éducatif s’inscrit dans un cadre stratégique porté par S.M. Roi Mohammed VI, visant à faire de l’école publique un levier de justice sociale et de développement.
L’éducation reste une priorité politique de premier plan au Maroc. Intervenant lundi 19 mai devant les députés à l’occasion d’une séance plénière consacrée à la politique générale, Aziz Akhannouch a rappelé l’importance que revêt, depuis 25 ans, la réforme du système éducatif dans la vision royale. Placée dès 1999 comme deuxième priorité nationale après l’intégrité territoriale, cette réforme poursuit, selon le chef du gouvernement, un objectif clair : qualifier le capital humain et garantir l’égalité des chances pour tous les élèves.
Lors de cette séance axée sur le thème « De l’école pionnière à l’université d’excellence », M. Akhannouch a souligné que la Haute Vision Royale constitue un cadre référentiel structurant, orientant l’action gouvernementale au-delà des logiques strictement sectorielles. Il a notamment cité le discours du Trône de 2015, dans lequel le souverain insistait sur la nécessité de permettre aux apprenants de maîtriser les savoirs, les compétences et les langues, notamment dans les disciplines scientifiques et techniques.
Une ambition traduite dans les faits
S’appuyant sur une série d’indicateurs jugés encourageants, le chef de l’exécutif a défendu le bilan de son gouvernement dans les secteurs de l’éducation, du préscolaire et du sport. Parmi les leviers identifiés : la clarté de l’offre politique, la réussite du dialogue social sectoriel au sein du ministère de l’Éducation nationale et la mobilisation accrue des ressources financières.
Ainsi, a-t-il précisé, 9,5 milliards de dirhams supplémentaires seront alloués chaque année jusqu’en 2027, en plus d’un budget global qui atteint 85 milliards de dirhams dans la loi de finances 2025, contre 68 milliards en 2019.
Réformer pour réconcilier les familles avec l’école publique
Au-delà des chiffres, Aziz Akhannouch a insisté sur le caractère souverain de cette réforme, qu’il conçoit comme un contrat politique avec les citoyens, guidé par la volonté royale. Il a également rappelé que l’objectif ultime demeure la reconstruction d’un lien de confiance entre les familles marocaines et l’école publique, souvent perçue comme défaillante face au secteur privé.
« L’école publique doit redevenir un ascenseur social, un espace d’épanouissement et un outil d’inclusion dans le Maroc de demain », a-t-il conclu, saluant au passage l’engagement commun de l’exécutif et du Parlement en faveur de cette ambition.
