Des militants algériens se présentant comme «la Voix des détenus d’opinion en Algérie et des millions d’algériens impliqués dans le hirak», ont remis lundi une lettre ouverte au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) dans laquelle ils dénoncent les violations flagrantes des Droits Fondamentaux du peuple Algérien, ainsi que les arrestations arbitraires dans leur pays.
Dans cette lettre, les militants algériens dressent un tableau noir sur la situation des droits de l’homme en Algérie, qu’il s’agisse des détentions arbitraires, des kidnappings, des séquestrations à l’encontre de jeunes algériennes et algériens, ou encore de la torture et du harcèlement contre des jeunes femmes « déshabillées dans les commissariats, passées à tabac et touchées dans leur intégrité physique et psychologique » dans les commissariats, outre la répression féroce contre les manifestations pacifiques du Hirak.
« Nous, marcheurs de la Voix des détenus d’opinion en Algérie, signalons et dénonçons par la présente lettre ouverte les violations flagrantes des Droits Fondamentaux du peuple Algérien », soulignent les militants algériens dans leur lettre.
« Nous sommes venus porter la voix de millions de nos concitoyens qui depuis le 22 février 2019 manifestent pacifiquement et de façon hebdomadaire dans toutes les villes de notre pays, ainsi que dans les plus grandes villes du Monde comme Paris, Londres, Milan ou Montréal ».
« Ces millions de citoyennes et citoyens algériens sortent pour un changement radical de système en Algérie, pour réclamer l’application des droits de l’homme et pour exprimer leur volonté de définir leur propre système politique, économique et socio-culturel qui reposera sur leur pleine participation à tous les aspects de leur existence dans le respects des libertés et droits de l’Homme, garantis par la constitution et les textes internationaux », affirment-ils.