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À fin septembre 2024, les recettes de voyage du Maroc ont atteint 87,1 milliards de dirhams, marquant une hausse de 8,4 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre représente également une augmentation d’environ 44,7 % par rapport à la même période en 2019. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté ces résultats lors d’une séance à la Chambre des représentants.
Un Afflux Touristique Record
M. Akhannouch a souligné que le nombre de touristes visitant le Maroc a atteint des niveaux record, dépassant 14,5 millions en 2023. À fin septembre 2024, 13,1 millions de touristes avaient été enregistrés, soit 2 millions de plus qu’à la même période en 2023 et une hausse de 29 % par rapport à 2019. Cette dynamique témoigne de l’efficacité du plan de relance et de la nouvelle feuille de route pour le secteur du tourisme mise en place par le gouvernement.
Transferts de la Diaspora en Hausse
Le Chef du gouvernement a également mis en avant la contribution significative des Marocains résidant à l’étranger aux revenus extérieurs du pays. En 2023, les transferts de la diaspora ont atteint 115 milliards de dirhams, en hausse de 4,1 % par rapport à 2022. Durant les neuf premiers mois de 2024, ces transferts ont continué d’augmenter, atteignant 91,5 milliards de dirhams, soit une hausse de 5,2 % par rapport à l’année précédente.
Performance dans l’Externalisation des Services
Le Maroc a enregistré des résultats remarquables dans le secteur de l’externalisation des services, avec des exportations s’élevant à 18 milliards de dirhams en 2023, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2022. M. Akhannouch a indiqué que cette performance place le Maroc au deuxième rang en Afrique dans ce domaine, tout en soulignant que la nouvelle stratégie numérique vise à renforcer ces activités et améliorer la balance des services.
Amélioration des Indicateurs Économiques
Enfin, le Chef du gouvernement a noté que le Maroc a réalisé une « réalisation historique » en réduisant son déficit du compte courant à 9 milliards de dirhams en 2023, soit -0,6 %, le plus bas niveau depuis 2003. Les réformes structurelles entreprises par le gouvernement ont permis une réduction de l’endettement, qui est désormais inférieur à 70 %. Ces résultats positifs ont également contribué à améliorer la note de la dette souveraine du Maroc, renforçant ainsi la confiance des institutions internationales.