Les nombreuses réformes démocratiques entreprises depuis plusieurs années au Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, ont renforcé l’État de droit et contribué à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, a indiqué l’ambassadeur du Maroc au Chili, Kenza El Ghali. Intervenant lors d’une conférence mercredi à l’Université des Amériques (UDLA) à Santiago sous le thème « Réflexions autour des droits des femmes à travers la culture : une perspective entre le Chili et le Maroc », Mme El Ghali a souligné que les réformes majeures initiées par le Royaume en matière de droits des femmes témoignent d’une volonté politique forte de promouvoir l’égalité des sexes.
La diplomate marocaine a mis en lumière les avancées accomplies au Maroc grâce à des réformes telles que la Constitution de 2011 et la révision du Code de la famille (Moudawana), notant que ces initiatives ont permis non seulement d’améliorer la situation des femmes, mais aussi de renforcer les institutions démocratiques du pays.
Partageant son parcours personnel, elle a évoqué son expérience en tant que femme pionnière dans l’enseignement supérieur et la diplomatie, illustrant le potentiel croissant des femmes marocaines à accéder à des fonctions de responsabilité.
Elle a également insisté sur l’importance du rôle de la femme au sein de la famille, qu’elle a décrit comme un pilier essentiel de la société marocaine.
Lors de cette rencontre modérée par la journaliste et écrivaine Eva Debia, Mme El Ghali a mentionné le nombre croissant de femmes occupant des fonctions diplomatiques, en tant qu’ambassadeurs et consuls généraux, ce qui reflète une dynamique positive. Cependant, elle a rappelé que l’égalité des droits reste un objectif à atteindre, non seulement au Maroc mais aussi dans le reste du monde.
De son côté, Pia Espinoza, directrice du Département de genre à l’UDLA, a salué les progrès du Maroc en matière de droits des femmes et a exposé les avancées réalisées par le Chili dans ce domaine.
Elle a souligné que le Chili est devenu le premier pays d’Amérique du Sud à adopter une politique étrangère féministe, une étape marquante vers l’intégration de l’égalité des sexes dans la diplomatie.
Toutefois, elle a reconnu que, malgré ces avancées, des efforts supplémentaires restent nécessaires pour garantir une égalité effective.
Lors de cette conférence ayant permis de mettre en avant l’importance du dialogue interculturel pour échanger les bonnes pratiques et promouvoir les droits des femmes, les deux intervenantes ont insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts et d’approfondir la coopération entre le Maroc et le Chili pour faire progresser l’égalité des genres.