Le président de la Commission électorale indépendante en Jordanie, Moussa Al-Maayta, a salué la dynamique des réformes et de modernisation politique au Maroc, mettant en avant les similitudes entre les expériences des deux pays dans ce domaine.
Dans une interview accordée à la MAP, M. Al-Maayta a expliqué que la convergence des deux expériences procède des liens historiques profonds et des spécificités politiques communes entre les deux pays qui ont accompli, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de Son frère le Roi Abdallah II, des réformes constitutionnelles et d’autres relatives aux lois sur les élections et les partis politiques, permettant aux deux nations de renforcer leur édifice démocratique dans un contexte régional marqué par « l’instabilité ».
L’expérience marocaine, a-t-il dit, est « riche, inspirante » et « similaire à celle de la Jordanie dans son évolution et son caractère pacifique, ce qui a permis de préserver la stabilité de l’Etat, avec l’adhésion des diverses composantes politiques, sociales et civiles de la société », relevant que les deux pays frères sont parvenus à consolider leur processus politique et leur arsenal constitutionnel et juridique, ouvrant ainsi la voie à un développement progressif en termes de réforme et de modernisation, au moment où d’autres pays sont en proie à la désintégration et à l’enfermement.
Il a, en outre, relevé que la Commission électorale indépendante de Jordanie a tiré profit de l’expérience marocaine en matière de réformes, notamment constitutionnelles, ainsi que les reformes relatives aux loi sur les élections et les partis politiques, notant, dans ce sens, que la commission formée par le Roi de Jordanie pour moderniser le système politique du pays s’est inspirée, pour sa part, de l’expérience marocaine.
Et de souligner que le Maroc était parmi les premier pays à avoir entamé le processus des réformes visant à développer le paysage politique et à former des gouvernements sur la base de la majorité parlementaire, indiquant que son pays œuvre à relever ce défi de manière progressive. Le responsable jordanien a mis en avant les nouveautés introduites par la la nouvelle loi électorale, notant que l’enjeu du nouveau système de modernisation est principalement de développer la vie parlementaire sur la base du pluralisme partisan, ainsi que de soutenir et favoriser l’autonomisation des femmes et des jeunes, a-t-il ajouté.