lundi , 16 septembre 2024

Sahara marocain: La position de la France ne manquera pas d’impacter la gestion de la question au Conseil de sécurité (Loulichki)

La nouvelle position exprimée par la France en soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara ne manquera pas d’impacter la gestion de ce dossier au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU, a estimé Mohammed Loulichki, Senior Fellow au think tank Policy Center for the New South (PCNS).

« La position française sert de référence à plusieurs pays francophones et ne manquera pas, à mon avis, d’impacter la gestion de la question du Sahara marocain au Conseil de sécurité et sa considération par l’Union européenne », a indiqué M. Loulichki, qui commentait pour l’agence de presse MAP la portée et les implications de cette position exprimée par le Président français, Emmanuel Macron, dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans ce message, M. Macron a annoncé officiellement au Souverain qu’il « considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine », tout en assurant Sa Majesté le Roi de « l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume » et que son pays « entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international ».

A travers cette position, qui salue également les efforts du Maroc pour la résolution de la question du Sahara, la France interpelle aussi « ceux qui bloquent le processus pour qu’ils coopèrent avec les Nations-Unies », a fait observer l’ancien ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU.

« La France considère le Maroc comme un pôle de stabilité, et entend tout faire pour préserver ce pôle de rayonnement économique et de coopération Sud-Sud », a souligné M. Loulichki.

Il s’agit d’une décision « bien réfléchie » et « assumée par la France et par ses autorités », a-t-il dit, affirmant qu’elle est génératrice d’une « dynamique » au Conseil de sécurité.

Et de préciser, à cet égard, que la position française est « une décision d’abord souveraine » qui n’est « dirigée contre personne ». Cette décision se veut « une invitation aux autres parties à régler définitivement ce différend pour qu’on puisse libérer les énergies des peuples maghrébins et contribuer à la paix et à la stabilité dans cette région », a conclu M. Loulichki.

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