Mesurant 34 mètres de large, 32 mètres de long et 5,5 mètres de haut, cet organisme est constitué d’un réseau complexe de polypes qui s’est développé sur trois siècles, indiquent les agences de presse internationales.
Les polypes, petites créatures formant la base des colonies de corail, se caractérisent par leurs corps tubulaires et des tentacules leur permettant de capturer leur nourriture.
Plus long qu’une baleine bleue, ce corail offre un abri et des zones de reproduction à de nombreuses créatures marines.
La découverte a été réalisée lors d’une expédition de recherche entamée le mois dernier et toujours en cours, menée par Pristine Seas de National Geographic, une initiative lancée en 2008 dans l’objectif d’explorer et protéger les écosystèmes marins.
Enric Sala, fondateur de Pristine Seas, a qualifié cette découverte de « significative sur le plan scientifique », tout en exprimant son inquiétude quant à la menace que représente le réchauffement climatique pour ce corail.
Malgré les menaces pesant sur les récifs coralliens à travers le monde, ce spécimen géant semble prospérer. Il se situe dans des eaux entre 13 et 30 mètres de profondeur et ne présente aucun signe de blanchissement, un phénomène entraînant la décoloration des coraux en raison de l’expulsion des algues qui leur donnent leur couleur vive.