L’ambassadrice représentante permanente des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a exprimé, jeudi, le soutien de son pays à la création de deux sièges permanents pour l’Afrique au sein du Conseil de sécurité.
« Les États-Unis soutiennent la création de deux sièges permanents pour l’Afrique au Conseil » de sécurité, a indiqué, selon l’agence de presse MAP, la diplomate US lors d’une conférence organisée par le centre de réflexion Council on Foreign relations, basé à New York.
Ce soutien, qui s’ajoute à celui exprimé pour des sièges permanents réclamés par le Japon, l’Allemagne et l’Inde, ne prévoit pourtant pas un accès au droit de veto. « Nous pensons qu’étendre ce droit rendrait le Conseil plus dysfonctionnel », a-t-elle déclaré.
Le Conseil de sécurité compte 15 membres: cinq permanents qui détiennent un droit de veto et dix élus pour deux ans qui représentent les différentes régions géographiques, dont trois pour l’Afrique.
La diplomate a par ailleurs plaidé pour un siège non permanent pour les petits États insulaires en développement, dans le cadre de la réforme tant attendu de l’instance exécutive de l’ONU.
Cette réforme nécessiterait l’adoption puis la ratification par deux-tiers des 193 États membres, dont les cinq membres permanents du Conseil.