La troupe a été récompensée pour sa pièce de théâtre “Zucco”, une adaptation de la pièce “Roberto Zucco” de Bernard-Marie Koltès, écrite en 1988 et parue en 1990, inspirée librement de l’histoire d’un tueur en série italien, a rapporté l’agence de presse MAP.
Le prix du jury a, quant à lui, été décerné à la troupe égyptienne Ain Shams du Caire, pour sa pièce théâtrale “Hadata sodfatan fin makanin ma” (Arrivé par hasard, quelque part), tandis que le prix de la réalisation a été remporté par Reda Charaha, réalisateur de la pièce théâtrale “Zucco”, a indiqué la même source.
L’Egyptien Mohamed Zaki de la troupe Ain Shams du Caire s’est, en outre, adjugé le prix de la meilleure scénographie pour son travail dans la pièce théâtrale “Hadata sodfatan fin makanin ma”, tandis que le prix de la meilleure expérimentation a été accordé à la pièce de théâtre “Imaginarium” de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès.
Le prix de la meilleure performance de groupe a été décerné à la troupe égyptienne Ain Shams du Caire, pour sa pièce théâtrale “Hadata sodfatan fin makanin ma”, tandis que la pièce de théâtre “Touyour Allayl” (Oiseaux de la nuit) de l’atelier sur la pensée théâtrale et la recherche du Centre Universitaire d’Art dramatique et d’Activités Culturelles à Tunis, s’est adjugée le prix du meilleur script.
En outre, le prix des droits de l’Homme a été décerné à la pièce théâtrale “Al Khadimatan” (les deux servantes) de l’Association Espaces théâtre management, relevant de l’Université Abdelmalek Essaâdi (UAE).
Le prix de la meilleure interprétation féminine a été octroyé à Hajar El Mesnaoui pour sa performance dans la pièce “Zucco”, tandis que le prix de la meilleure interprétation masculine a été remporté ex-aequo par Ibrahim El Mougi et Ephraim Kamel pour leurs performances dans la pièce “Hadata sodfatan fin makanin ma”.
Par ailleurs, des mentions spéciales du jury ont été attribuées respectivement à Aymane Rahim (pièce “Zucco”), Hiba Zarkane (pièce “Al Khadimatan”), Arman Matevosyan (pièce “House on the border” – Maison à la frontière, Arménie), Abdelkhalak Essady (pièce “Imaginarium”) et Ani Shmavonyan (pièce “House on the border”).
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, le président de l’UAE, Bouchta El Moumni, a indiqué que cette édition du FITUT, qui a connu la participation de troupes universitaires venues de plusieurs pays amis, a été marquée par l’organisation de plusieurs rencontres scientifiques et conférences sur l’art et le théâtre, outre la présentation des différentes pièces théâtrales participant au festival.
Pour sa part, le directeur du festival, Tahar El Qor, s’est félicité de la réussite de la 17è édition du FITUT (25-30 octobre), notant que l’objectif du festival est de servir de plateforme rassemblant les troupes théâtrales universitaires autour de l’art et de projets communs.
La cérémonie de clôture du festival a, en outre, été ponctuée par un vibrant hommage rendu à deux pionniers du théâtre marocain, le comédien Ahmed El Alaoui et l’artiste Hamid El Boukili, en reconnaissance de leurs longs parcours dans le théâtre et leurs multiples contributions à la promotion de la scène théâtrale marocaine pendant des décennies.
Le jury de cette édition du FITUT était composé de l’actrice Jalila Talemsi, l’acteur Hicham Bahloul, le scénographe Safouat Benhayoun, le critique de cinéma Ahmed Dafri et la journaliste Bouchra Mazih.
Organisé à l’initiative de l’Association de l’action universitaire de l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Tanger, en tandem avec l’UAE, le FITUT, rendez-vous majeur du théâtre étudiant dans la région MENA, se veut un lieu de rencontre des étudiants les plus talentueux dans un cadre artistique, culturel et novateur.