La 10ème édition des Rencontres Chorégraphiques de Casablanca s’est ouverte mercredi soir à l’Institut français de Casablanca, mettant à l’honneur des chorégraphes de renom.
Organisée jusqu’au 13 octobre 2024, par la compagnie Col’jam, cette édition prévoit une programmation riche en créativité et en découvertes, avec en point d’orgue le concours chorégraphique destiné aux compagnies marocaines émergentes, intitulé « LA SÉLECTION », a indiqué l’agence de presse MAP.
Cette initiative vise à accompagner les jeunes chorégraphes et danseurs locaux, tout en renforçant la collaboration et les liens artistiques avec de nouveaux lieux et festivals internationaux. Des directeurs de lieux de création, des centres chorégraphiques français ainsi que des festivals internationaux ont répondu présent pour cette édition anniversaire, a rapporté la même source.
La cérémonie d’ouverture de cet événement a débuté avec le spectacle « No Cage Without » de la compagnie française Cie a+. Le spectacle s’est poursuivi avec le duo suisse Jenna Hendry et Matilda Bilberg, qui ont présenté leur performance intitulé « IUMI ».
Dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie d’ouverture, la co-directrice du Festival, Ahlam Morsli, a souligné que depuis 10 ans le festival contribue à l’émergence de la danse contemporaine marocaine, et ce en mettant en lien les danseurs marocains avec des compagnies locales et internationales.
Elle a, dans ce sens, fait savoir que le concours « LA SÉLECTION » a été mis en place pour soutenir la scène émergente marocaine, avec la participation de cinq compagnies marocaines, ajoutant que le jury sera formé de professionnels nationaux et internationaux, en plus de l’accompagnement en résidences d’artistes, de la programmation dans des festivals à l’étranger, et de master classes.
« Cette année, le festival propose dans sa programmation une vingtaine de performances internationales réunissant des artistes, formateurs et professionnels venant de Suisse, de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Belgique, de Tunisie, du Burkina Faso et du Maroc », a-t-elle poursuivi, notant que ces spectacles promettent de repousser les frontières artistiques et d’offrir une expérience captivante au public.
Ce festival vise, d’après les organisateurs, à stimuler la réflexion culturelle et à créer des ponts pour favoriser les rencontres entre artistes et partenaires. L’échange culturel, la coopération internationale et les rencontres pluridisciplinaires sont ses principaux objectifs.
A noter qu’une réunion professionnelle se tiendra le vendredi 11 octobre courant dans le jardin de l’Institut français de Casablanca, avec les artistes, institutions culturelles et partenaires, afin de discuter des projets futurs de structuration du milieu chorégraphique, de proposer des coopérations, de contribuer à la création de nouveaux projets et de favoriser la diffusion artistique.
Le festival reste fidèle à sa philosophie d’accessibilité artistique et de démocratisation de la danse dans le paysage culturel marocain. Les Rencontres Chorégraphiques de Casablanca s’engagent à rendre la majorité des spectacles gratuits et ouverts au grand public.