Le rôle des femmes juges marocaines dans le système judiciaire a été mis en exergue lors d’un événement de haut niveau organisé, mardi au siège de l’ONU à New York, dans le cadre de la 68è session de la Commission de la condition de la femme (CSW68).
Intervenant à cette occasion, la juge Mina Sougrati, désignée par le président-délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) pour représenter le Maroc à cette réunion, a mis en avant le parcours des magistrates marocaines depuis la nomination de la première femme juge en 1961, a rapporté l’agence de presse MAP.
Mme Sougrati, qui préside l’Union des femmes juges du Maroc (UFJM), a relevé que le nombre des femmes juges est passé aujourd’hui à 1.741 magistrates, notant que cette dynamique est le fruit des réformes majeures initiées par le Maroc en droite ligne de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de l’égalité des genres, a souligné la même source.
Elle a en outre indiqué que la femme juge marocaine s’est imposée au fil des années grâce à ses capacités et ses compétences, en occupant des postes importants comme procureure du Roi, procureure général et présidente de tribunal.
Cet événement a été marqué par la participation de plusieurs femmes juges représentant les États membres de l’ONU, ainsi que par des ministres et de hauts responsables du Système des Nations Unies, outre des organisations de la société civile, a précisé la MAP.
La présente session de la Commission de la condition de la femme qui se tient du 11 au 22 mars au siège de l’ONU est placée sous le thème « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes”.
Participent à cet événement, des représentants des États membres, des entités des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accréditées par le Conseil économique et social de l’ONU de toutes les régions du monde.
Les débats lors de cette session examinent les mesures et les investissements qui pourront mettre fin à la pauvreté des femmes et faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes.