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La Fondation Trois Cultures vient d’intégrer le cercle restreint des institutions mondiales reconnues par l’UNESCO en tant que Centre de Catégorie 2, une distinction qui consacre plus de deux décennies d’engagement en faveur du dialogue interculturel et de la compréhension mutuelle.
La décision, qualifiée d’« historique » par la Fondation, a été entérinée à Samarcande (Ouzbékistan) lors de la 43ᵉ Conférence générale de l’UNESCO, réunissant 194 États membres. Elle fait de la Fondation Trois Cultures la première institution andalouse et la troisième en Espagne à bénéficier de ce statut prestigieux, reconnu pour sa contribution exceptionnelle à la culture, à l’éducation et aux sciences humaines.
Créée en 1999 à l’initiative conjointe du Royaume du Maroc et du gouvernement régional d’Andalousie, la Fondation s’est imposée au fil des années comme un espace de coopération et de tolérance, inspiré par l’héritage commun des civilisations andalouse et marocaine. Sa mission : démontrer que la diversité culturelle n’est pas une menace, mais une richesse et un levier de développement humain et de paix.
Dans une déclaration commune, les co-présidents de la Fondation, André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et Patricia del Pozo, ministre andalouse de la Culture et des Sports, ont salué cette reconnaissance comme « une victoire du dialogue sur les replis identitaires ». « La diversité est une richesse, et le dialogue entre nos civilisations demeure un horizon d’espérance », ont-ils affirmé.
Les Centres de Catégorie 2 de l’UNESCO agissent comme des pôles régionaux d’expertise, chargés de promouvoir la formation, la recherche et le partage de connaissances au service des objectifs onusiens. En rejoignant ce réseau mondial, la Fondation Trois Cultures devient un acteur clé de la coopération méditerranéenne, œuvrant à la préservation du patrimoine culturel et à la promotion de la diversité dans un monde traversé par les tensions identitaires.
Ce nouveau statut, fruit d’un processus diplomatique trilatéral entre le Maroc, l’Espagne et l’Andalousie, confirme le rôle de la Fondation comme référence internationale du dialogue euro-méditerranéen.
« Ce succès, ont conclu les co-présidents, n’est pas seulement une reconnaissance du passé : il trace la voie d’un avenir partagé, fondé sur la paix, le respect de l’altérité et la dignité de toutes nos diversités. »
