Les participants à des panels organisés en marge de la 16e Conférence de l’Energie, tenue mercredi à Ouarzazate, ont souligné l’importance du renforcement des capacités en matière d’énergies renouvelables, insistant sur la nécessité d’aller de l’avant dans la réalisation des projets de dessalement durable.
Ainsi, les panélistes ont mis l’accent sur le renforcement des capacités d’intégration des énergies renouvelables pour une industrie décarbonée, et le développement de techniques de stockage des énergies qui demeure une condition essentielle pour accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables.
Ils ont aussi noté que l’accès à l’énergie urbaine pour les secteurs industriels nécessite des mécanismes adaptés, un financement innovant et des zones industrielles bas carbone afin d’ouvrir aux industriels une énergie verte, compétitive et contractualisable.
S’agissant du dessalement durable les intervenants ont considéré que ce projet prometteur se veut un levier stratégique de souveraineté hydrique face au stress climatique et à la raréfaction des ressources conventionnelles. Ils ont, dans ce sens mis, en avant la dynamique nationale de dessalement durable portée par les autorités publiques et inscrite dans la stratégie du programme national d’approvisionnement en eau potable.
Ils ont de même insisté sur la promotion du modèle de partenariat public-privé pour déployer à grande échelle des projets durables financièrement, respectueux de l’environnement et au service de l’ensemble des parties prenantes.
Les panélistes ont aussi prôné pour le renforcement de la souveraineté énergétique via la stimulation de l’innovation industrielle et la structuration de nouvelles chaînes de valeur locale. Dans ce sens, plusieurs exemples concrets ont été présentés dans des secteurs comme l’aviation, l’industrie hydrogène, le transport et l’industrie lourde.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 16e Conférence de l’Energie a été organisée, sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, par la Fédération de l’Énergie en partenariat avec l’Agence marocaine pour l’énergie durable et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles.
Cet événement phare, qui a accueilli la France en tant que pays invité d’honneur, a réuni un aréopage de responsables gouvernementaux marocains et étrangers, d’industriels, de décideurs, d’acteurs institutionnels, d’experts et de chercheurs.