« Le polisario est une escroquerie géopolitique qui manque de fondement historique, de légitimité populaire et de réalité démographique », a souligné mardi 29 janvier 2020 le journal brésilien O Globo.
Cette réalité ne fait que se confirmer récemment avec le retrait par plusieurs pays, notamment en Amérique du Sud, de leur reconnaissance de la pseudo « rasd », a écrit le quotidien à grand tirage, dans une tribune signée par l’ambassadeur du Maroc au Brésil, Nabil Adghoghi, rappelant notamment les cas de la Bolivie, du Paraguay, de la Jamaïque, du Salvador, du Venezuela et du Suriname.
En Afrique et dans le monde arabe, a ajouté la même source, la grande majorité des pays ne reconnaissent pas le polisario, alors que ce dernier n’a de statut juridique ni dans la Ligue arabe, ni dans le Mouvement des pays non alignés (MNA), encore moins à l’ONU.
« Lorsque le Maroc a soulevé la question du Sahara devant l’ONU dans les années 1960, le polisario n’existait tout simplement pas. Il a été créé, dans le contexte de la guerre froide, par la Libye et l’Algérie, sous forme d’une guérilla avant qu’elle ne se transforme, après sa défaite, en un mouvement séparatiste », lit-on dans cet article.
Selon la publication, cela montre comment les divergences idéologiques en Afrique du Nord après l’indépendance ont affecté la stabilité de la région et prouve que le polisario n’est rien qu’une fraude géopolitique, car « il n’a aucun fondement historique, aucune légitimité populaire et aucune réalité démographique ».