Après un long moment de silence, le dénommé Mohamed Hajib, qui réside toujours en Allemagne, a admis la moitié de la vérité et a omis délibérément de parler de l’autre moitié, lorsqu’il a affirmé dans un post que « l’ambassade d’un pays voisin », faisant allusion à l’Algérie, l’a contacté par l’intermédiaire d’une tierce personne, afin de le pousser dans les griffes de la trahison et de se lancer dans une attaque hostile contre les intérêts et les symboles du Royaume. Dans un geste de « bravoure », comme il se plait à se qualifier, il aurait décliné « l’offre » car il est n’est pas traître.
Si l’affirmation de Hajib selon laquelle il a refusé de se livrer à « la trahison » est vraie, alors pourquoi n’a-t-il pas révélé l’identité de l’intermédiaire ? Pourquoi n’a-t-il pas nommé l’Algérie sans détours ?
Mais la question qui vient ici à l’esprit est la suivante : le silence du dénommé Mohamed Hajib était-il arbitraire et accidentel, ou était-il dû à une raison exécrable ?
Mohamed Hajib a rejeté cette offre non pas par patriotisme, mais plutôt pour absence d’accord sur le montant de la transaction.
Il était d’accord, sur le principe, soit attaquer le Maroc et ses intérêts stratégiques en échange d’énormes transferts. Mais l’ambassade du voisin de l’Est a émis des réserves sur le montant demandé. L’intermédiaire a affirmé que c’était exagéré et que cela dépasse le plafond fixé par les autorités de son pays.
Afin d’anticiper que la nouvelle soit virale sur les réseaux sociaux, le dénommé Mohamed Hajib s’est empressé de révéler la moitié de la vérité, cherchant à dissiper les soupçons, mais ironie du sort, il tomba dans son propre piège et alimente les soupçons qui pesaient sur lui.
Quiconque connaît l’histoire de Mohamed Hajib, connu pour son extrémisme, son terrorisme et son « jihad », se rendra facilement à l’évidence que la somme d’argent qu’il a exigée était faramineuse et plus importante que son « poids » dans le monde de la trahsion. Mohamed Hajib, ex-détenu et figure du salafisme marocain, a appelé publiquement, à maintes reprises sur les réseaux sociaux depuis l’Allemagne, ses compatriotes désireux de se suicider à commettre des attentats au Maroc.