Le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a souligné, mardi soir à Salé, l’importance vitale d’un dialogue social « ouvert » et « constructif » avec les syndicats. « Une approche basée sur la confiance mutuelle permettra de résoudre rapidement des problèmes et ouvrir la voie à des discussions constructives sur des sujets cruciaux comme la réforme des retraites », a indiqué M. Sekkouri dans une allocution à l’occasion d’une conférence organisée par la Fondation Fkih Tetouani.
Ainsi, il a exprimé son optimisme quant aux progrès significatifs qui peuvent être réalisés prochainement sur plusieurs dossiers structurants, grâce à ce climat de confiance renouvelée. En réponse aux questions des intervenants, M. Sekkouri a indiqué que le financement de l’État social est au cœur du débat public au Maroc, particulièrement à un moment où le Royaume aspire à réaliser des projets structurants qui transformeront son paysage économique et social.
Avec des budgets conséquents alloués aux différents chantiers stratégiques du pays, le ministre a mis en exergue la nécessité d’accélérer le développement pour atteindre des investissements considérables. M. Sekkouri a ainsi fait savoir que ce processus implique des choix politiques qui influencent l’allocation budgétaire, mettant en évidence quatre composantes clés de l’État social, à savoir la protection sociale, les relations de travail, les services publics, et le soutien à l’emploi, relevant le leadership du Maroc dans ces domaines au niveau mondial.
Dans ce sens, le ministre a mis en avant l’importance de l’amélioration des services publics, en mettant particulièrement l’accent sur les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur et de l’éducation.