Seuls les faits et les grandes réalisations font les grands hommes. Et seuls les grands défenseurs des droits de l’homme au passé glorieux peuvent prétendre au prix des Droits de l’Homme Václav Havel. C’est le cas de Nasser Zefzafi que certains ont cherché à lui donner un aura qui ne lui sied pas.
Alors que certains s’étaient mobilisés, à coups de plaidoyers et de déploiement de leur carnet d’adresses, pour faire figurer cet agitateur sur cette liste très convoitée, les organisateurs de ce prix les ont remis à leur place en donnant la liste des préslectionnés.
Et Nasser Zefzafi ne figure pas sur la liste des trois finalistes à même de prétendre au prix des Droits de l’Homme Václav Havel. L’information est tombée ce mardi 27 août et elle constitue un revers tant pour celui qui a été condamné à 20 ans de prison pour «atteinte à la sûreté de l’Etat» que pour les milieux troubles qui nagent dans les eaux troubles pour se faire une réputation plus large que leur taille.
Le prix des droits de l’Homme Václav Havel est une distinction créée en 2013, décernée chaque année par l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Ce prix doit son nom à l’homme d’État tchèque (1936-2011), en l’honneur duquel il a été créé, figure de proue de la révolution de Velours, qui avait mis un terme au régime communiste.