La Chambre des conseillers a approuvé à la majorité, mardi lors d’une séance législative, des projets de loi organique relatifs au système électoral, en présence du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Ainsi, la Chambre a adopté le projet de loi organique N° 53.25 modifiant et complétant la loi organique N° 27.11 relative à la Chambre des représentants, avec 48 voix pour, deux contre (groupe de la Confédération démocratique du travail et un conseiller de l’Union nationale du travail au Maroc) et l’abstention d’un conseiller du Groupe socialiste-opposition Ittihadi.
Le projet de loi organique N° 54.25 relatif aux partis politiques, ainsi que le projet de loi N° 55.25 relatif aux listes électorales générales, aux opérations de référendums et à l’utilisation des moyens audiovisuels publics durant les campagnes électorales et référendaires, ont également été approuvés par 48 conseillers, tandis que 3 autres se sont abstenus et qu’aucune voix contre n’a été enregistrée.
Présentant le contenu des trois projets de loi organique, M. Laftit a souligné que les principaux objectifs des mesures législatives proposées consistent à moraliser le processus électoral à toutes ses étapes, à contrer toute tentative portant atteinte à la crédibilité et à la transparence des élections, et à mettre en place des mécanismes favorisant la participation politique et électorale des jeunes et des femmes, ainsi qu’à attirer de nouvelles élites et des compétences qualifiées.
Il a également mis en avant la volonté de créer les conditions propices à l’atteinte d’un taux de participation satisfaisant lors du scrutin.
M. Laftit a indiqué que les réunions de concertation tenues selon une approche participative avec les instances politiques, fondée sur un dialogue responsable et fructueux, ont permis d’identifier les mesures à même de relever les défis majeurs attendus des prochaines élections.
Dans ce contexte, il a appelé l’ensemble des acteurs -pouvoirs publics, médias et société civile- à œuvrer de concert aux côtés des partis politiques afin que « les échéances électorales de 2026 constituent une étape marquante pour l’émergence d’une élite qualifiée, dotée de légitimité et de confiance, issue du libre choix des citoyennes et citoyens, et capable d’assumer les responsabilités publiques dans un climat régi par les règles de concurrence loyale et d’égalité des chances ».
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