Le Royaume du Maroc participe aux travaux de la Conférence générale constitutive du Conseil parlementaire afro-asiatique, qui se tient à Beyrouth (8-9 septembre).
Le Parlement marocain est représenté aux travaux de cette conférence, organisée en coopération avec l’Union internationale des syndicats d’Asie et d’Afrique, par le premier vice-président de la Chambre des représentants, Mohamed Sabbari, indique un communiqué de la Chambre.
Ce Conseil parlementaire afro-asiatique vient apporter une valeur ajoutée à l’action parlementaire internationale, en s’appuyant sur la réalité géopolitique de l’Asie et de l’Afrique. Il vise à renforcer les perspectives de coopération, d’autant plus que sa création bénéficie du soutien de l’Union internationale des syndicats d’Asie et d’Afrique, incarnant ainsi la complémentarité entre les expertises parlementaires et syndicales, ajoute la même source.
La participation marocaine à cette conférence revêt une importance particulière, dans la mesure où cette rencontre marque le lancement officiel du Conseil parlementaire afro-asiatique. Elle sera l’occasion d’examiner des questions procédurales et exécutives, d’approuver le statut du Conseil et de garantir son indépendance.
Les principaux objectifs du Conseil parlementaire afro-asiatique, tels qu’énoncés dans le projet de création, consistent à renforcer les pratiques démocratiques dans les pays membres, à offrir un cadre d’échange des expériences parlementaires et syndicales, à contribuer au développement des capacités institutionnelles des Parlements des États membres et à promouvoir les valeurs de paix.
Dans son allocution au nom du Parlement marocain, M. Sabbari a salué cette initiative qui a pour objectif d’explorer les perspectives de l’action parlementaire et les pratiques démocratiques dans le monde contemporain, plus particulièrement dans les deux continents africain et asiatique, unis par des liens historiques et des frontières géographiques, dans une conjoncture internationale difficile, sur fond de multiples mutations et tensions.
Les liens entre les deux continents ne se limitent pas à la profondeur historique ou à la proximité géographique, mais se nourrissent de la conscience collective d’un destin commun et la volonté partagée de bâtir l’avenir sur des fondements de partenariat, de coopération et de dialogue, a-t-il souligné.
Il a rappelé, à cet égard, que le continent asiatique représente aujourd’hui une puissance économique mondiale, tandis que le continent africain s’impose comme une terre d’opportunités majeures, grâce à ses ressources abondantes, ses potentialités, ses richesses et ses jeunes générations dynamiques, véritables énergies de l’avenir.
Dans le même sillage, le Premier Vice-Président de la Chambre des représentants a précisé que le développement de l’esprit de partenariat ne saurait se réduire à la course effrénée pour des transactions passagères, mais doit s’inscrire dans une logique de durabilité stratégique, fondée sur le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États, sur la reconnaissance de la spécificité de leurs systèmes sociaux, culturels et politiques, ainsi que sur l’attachement aux lois, conventions, chartes et résolutions internationales.