Le taux de réponse du gouvernement aux questions écrites a atteint 70,81% à ce jour, a affirmé le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.
En réponse lundi à une question orale à la Chambre des représentants sur « le bilan du contrôle parlementaire et le taux d’interaction du gouvernement avec les questions écrites » posée par le groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI), le ministre a indiqué que l’Exécutif a reçu 27.981 questions écrites et répondu à 19.812 d’entre elles au cours de l’actuelle législature.
Il a précisé que la majorité de ces questions ont été soumises par la Chambre des représentants (21.183), ajoutant que l’Exécutif a répondu à 15.072 questions (71,16 %). De son côté, la Chambre des conseillers a adressé au gouvernement 6.798 questions écrites, dont 4.740 ont été traitées (70%).
M. Baitas a souligné que le gouvernement accorde un intérêt particulier aux questions écrites, qui constituent un outil de contrôle parlementaire très important, d’autant plus qu’elles se rapportent à des thématiques d’ordre local.
Faisant état d’une augmentation considérable des questions écrites auxquelles le gouvernement a répondu par rapport aux précédentes législatures, le ministre a noté que l’Exécutif veille à améliorer la qualité des réponses tout en accordant davantage d’intérêt aux sujets soulevés, grâce notamment au système informatique mis en place, qui a facilité le traitement des questions.
Abordant le débat public autour de la publication des réponses écrites, il a affirmé qu’il appartient aux parlementaires des deux Chambres de décider de leur publication ou pas, ajoutant que les réponses du gouvernement ne peuvent être publiées qu’une fois les parlementaires en prennent connaissance.