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Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc s’impose comme un acteur régional de référence en matière de gestion des flux migratoires. C’est ce qu’a affirmé mardi à Dakar l’ambassadeur du Royaume au Sénégal, Hassan Naciri, lors d’un atelier de concertation sur la migration circulaire.
Organisé par le ministère sénégalais de l’Intérieur et le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière, l’événement a permis de mettre en lumière la vision marocaine qui conjugue humanisme, sécurité et coopération internationale dans un esprit de responsabilité partagée.
Une gouvernance migratoire proactive et solidaire
Le diplomate a souligné que le Maroc considère l’intégration des migrants comme une opportunité stratégique de développement, au-delà du seul impératif humanitaire. Depuis 2020, le Royaume applique un cadre de gestion encadré et respectueux, assurant l’accueil et la prise en charge des migrants secourus ou interceptés aux frontières.
M. Naciri a insisté sur la gouvernance proactive et responsable adoptée par le Maroc, guidée par les Hautes Orientations Royales, avec pour piliers la protection des personnes vulnérables et la lutte contre les réseaux criminels liés à la migration irrégulière.
Il a également rappelé l’importance de la Stratégie Nationale d’Immigration et d’Asile, saluée sur le continent africain comme sur la scène internationale. Cette approche globale positionne le Maroc comme un acteur central de la dynamique migratoire sud-sud et nord-sud.
Coopération maroco-sénégalaise et migration circulaire
La coopération bilatérale avec le Sénégal a été mise en avant comme illustration concrète de cette diplomatie migratoire. L’ambassadeur a salué des liens « historiques et significatifs » entre les deux pays en matière de circulation des personnes.
Abordant plus spécifiquement la migration circulaire, M. Naciri a souligné le rôle de l’ANAPEC, qui met en œuvre des programmes structurés avec l’Espagne, facilitant une migration professionnelle légale, encadrée et bénéfique pour toutes les parties.
« Cette forme de mobilité est prise dans une tension entre deux réalités : l’Europe, confrontée à une pénurie structurelle de main-d’œuvre, et l’Afrique, marquée par un afflux massif de jeunes en quête d’emplois. Ce déséquilibre alimente malheureusement les flux irréguliers et leurs conséquences tragiques », a-t-il averti.
Vers une stratégie sénégalaise de migration circulaire
L’atelier, qui a réuni des représentants des ministères, de l’Union européenne et de la société civile, a permis d’échanger sur le cadre légal et les politiques migratoires au Sénégal, dans l’objectif de proposer des pistes concrètes pour organiser et promouvoir une migration circulaire bénéfique.
Le Maroc, par sa politique équilibrée entre sécurité, solidarité et développement, continue de jouer un rôle moteur dans les efforts régionaux visant à encadrer les mobilités humaines et à renforcer les passerelles légales entre les continents.
