jeudi , 12 décembre 2024

Le Maroc est le « pivot » d’une relation nord-sud capable de relever les défis actuels selon le député Bruno Fuchs

 

Le Maroc s’impose comme un acteur central dans les relations nord-sud, capable de relever les défis d’un monde en pleine transformation. C’est ce qu’a affirmé, jeudi soir à Paris, Bruno Fuchs, président de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, lors de la clôture du 3ᵉ Forum des Élus France-Maroc, organisé au Sénat.

Un rôle pivot dans les relations Europe-Afrique

« Le Maroc est le pays pivot lorsqu’on évoque la relation nord-sud », a déclaré M. Fuchs. Selon lui, cette position stratégique doit être exploitée pour bâtir une relation Europe-Afrique solide, indispensable pour faire face aux puissances émergentes de l’Indopacifique et des Amériques. Il a insisté sur l’importance du partenariat France-Maroc, désormais renforcé par la récente visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc, sur invitation du Roi Mohammed VI.

Le forum, consacré à la transition écologique, a mis en lumière le rôle des élus locaux dans l’accompagnement des initiatives bilatérales. Les projets de coopération décentralisée, tels que ceux liant Antony et Taroudant ou Villeneuve-la-Garenne et Tiznit, illustrent cette dynamique. Ces partenariats couvrent notamment la gestion de l’eau et des déchets, avec une forte implication des diasporas marocaines, un facteur clé de leur succès.

Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), a souligné l’apport de la diaspora dans le rapprochement entre le Maroc et la France, en matière de savoir et de coopération. Il a cependant noté que ces initiatives nécessitent une compréhension approfondie des réformes en cours au Maroc et un partage efficace des expériences entre les acteurs des deux pays.

Un bilan riche pour le Cercle Eugène Delacroix

À l’occasion de son 10ᵉ anniversaire, le Cercle Eugène Delacroix (CED) a présenté un bilan éloquent de ses actions, allant des missions au Maroc aux rencontres trimestrielles, en passant par la concrétisation de nombreuses coopérations décentralisées. Fondé en 2014, le CED rassemble aujourd’hui plus de 300 élus français investis dans le renforcement des liens franco-marocains.

La cérémonie de clôture a été marquée par des témoignages vidéo de responsables marocains, tels que El Khattat Yanja, président de la région Dakhla-Oued Eddahab, et Mbarka Bouaida, présidente de la région Guelmim-Oued Noun. Tous ont salué l’importance des initiatives menées par le CED pour tisser des synergies autour de la transition écologique.

Ce forum témoigne d’une relation bilatérale en constante évolution, tournée vers un avenir où coopération et développement durable sont les maîtres-mots.

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